N° 1595 du Canard Enchaîné – 16 Mai 1951
N° 1595 du Canard Enchaîné – 16 Mai 1951
39,00 €
En stock
« Réunion électorale houleuse, hier soir – Sommé de s’expliquer, l’électeur Dupont avoue : ‘Eh bien oui ! j’ai une opinion et des principes’. Il a failli être lynché par des candidats apparentés. » L’article de Yves Grosrichard utilise un ton ironique pour aborder la scène électorale dans le contexte de la nouvelle loi électorale de 1951, qui introduisait le système d’apparentement. Cette loi permettait aux partis de s’allier, cumuler les voix et obtenir des sièges plus facilement.
Dans cet article, l’électeur Dupont est un personnage fictif mis en scène lors d’une réunion électorale où il avoue avoir des opinions et des principes. Ce qui est normalement anodin, devient ici un acte presque subversif et dangereux : il risque de se faire lyncher par les candidats pour avoir osé défendre ses idées. Grosrichard exagère volontairement l’importance donnée à ces principes pour ridiculiser l’absurdité des débats électoraux où tout semble réduit à des calculs d’apparentement plutôt qu’à des idées.
La satire repose sur cette exagération : Dupont, en exprimant ses convictions, se retrouve accusé et pris à partie par une foule de candidats qui ne semblent plus capables de débattre sur des valeurs réelles, mais seulement sur des alliances politiques artificielles. Le dénouement humoristique vient clore l’article avec un clin d’œil aux absurdités de cette loi et à l’atmosphère tendue des débats électoraux.
En somme, cet article utilise l’humour et l’exagération pour critiquer les manœuvres politiques autour des alliances électorales, en déplorant la disparition des véritables débats d’idées.
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock





