N° 1619 du Canard Enchaîné – 31 Octobre 1951
N° 1619 du Canard Enchaîné – 31 Octobre 1951
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L’article intitulé « La République des Babouins, III – La remarquable organisation sociale de la Babouinie », publié dans Le Canard enchaîné du 31 octobre 1951 et signé par R. Tréno, poursuit la satire acerbe de la société et des institutions politiques, dans un style métaphorique et imagé.
L’auteur dépeint une société où les « Babouins » ont instauré une organisation pseudo-démocratique qui dissimule en réalité un régime féodal. Cette allégorie critique la concentration des pouvoirs économiques et politiques dans les mains d’une élite, représentée ici par des figures caricaturales comme « les seigneurs des Hauts Fourneaux » ou encore « Dupont » et « Durand », symboles de la grande bourgeoisie et des monopoles industriels.
La gestion des ressources et des besoins du peuple babouin est délibérément décrite comme absurde et inégalitaire. Le gouvernement garantit une « portion congrue », ridicule et insuffisante, destinée à maintenir la survie des travailleurs tout en alimentant les excès de l’aristocratie économique. Cette description souligne l’exploitation systémique des classes populaires et la complaisance des institutions face à ces inégalités flagrantes.
L’article critique également la résignation des « Babouins », qui acceptent ces conditions oppressives avec fatalisme, voire gratitude, envers leurs oppresseurs. Ce tableau ironique dénonce à la fois l’oppression économique et l’apathie politique qui permettent à de tels systèmes de perdurer.
Le ton sarcastique et l’usage d’une fausse naïveté amplifient l’impact de cette dénonciation, rendant cette satire à la fois divertissante et percutante. En conclusion, « La République des Babouins » s’attaque aux structures de pouvoir et aux injustices sociales, tout en invitant implicitement les lecteurs à réfléchir sur les travers de leur propre société.
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