N° 1623 du Canard Enchaîné – 28 Novembre 1951
N° 1623 du Canard Enchaîné – 28 Novembre 1951
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L’article intitulé « Le canular de Louvain, Nous avons nous aussi nos mystificateurs », publié par Yvan Audouard dans Le Canard enchaîné du 28 novembre 1951, est une critique acerbe et humoristique des impostures et faux-semblants qui parsèment la société française.
Audouard s’appuie sur un incident réel, où un étudiant belge s’est fait passer pour le roi Baudouin afin de visiter un pensionnat de jeunes filles, pour évoquer avec ironie la prolifération des « mystificateurs » dans divers domaines. Il s’amuse de l’intervention de la police, qu’il juge exagérée, et imagine avec sarcasme une France gouvernée par des plaisantins.
Il élargit ensuite sa réflexion au champ politique, où il anticipe l’arrestation fictive de René Pleven, assimilée à une « plaisanterie d’État ». Audouard ironise également sur des scandales sociaux et économiques, notamment autour du vin, du ciment et du papier, qu’il qualifie de distractions pour la population. Son ton moqueur cible une société où la mystification semble omniprésente.
Dans une critique plus culturelle, il attaque avec humour des figures littéraires et artistiques qu’il considère surestimées. Il énumère Claude Farrère, Paul Claudel et d’autres comme des talents discutables, accusant Paris d’être « la capitale de la mystification permanente », pleine de faux poètes, peintres et talents. Ce passage illustre une dénonciation de la superficialité et des illusions entretenues dans le monde artistique.
Audouard termine en exprimant son pessimisme face à cette culture du faux, tout en regrettant que les vrais talents peinent à émerger. Avec son style incisif et ironique, il signe ici une chronique mêlant satire, critique sociale et désenchantement face à une époque qu’il juge dominée par l’imposture.
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