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N° 1636 du Canard Enchaîné – 27 Février 1952

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L’article « L’autre éclipse » signé par R. Tréno et publié dans Le Canard enchaîné du 27 février 1952 juxtapose l’éclipse solaire observée en Afrique et l’« éclipse de la France » sur la scène internationale, offrant une critique cinglante et ironique de la politique coloniale française, notamment en Tunisie.

Tréno ouvre son texte en évoquant l’attention médiatique portée à l’éclipse solaire, soulignant que cet événement astronomique, bien que spectaculaire, fait oublier un autre obscurcissement bien plus grave : celui de l’image de la France. Cette « éclipse » métaphorique désigne les exactions commises dans les colonies, particulièrement le « ratissage » au Cap Bon, en Tunisie, une opération militaire brutale qui a causé de nombreuses victimes civiles.

L’ironie de Tréno est cinglante lorsqu’il relate les réactions des autorités. Le ministre Schuman (rebaptisé « Schuman(n) Brothers » dans une parodie acerbe) semble plus préoccupé par les fuites médiatiques que par les massacres eux-mêmes. De son côté, le général Garbey, instigateur des opérations, minimise les violences en déclarant qu’il n’y aurait eu qu’une « trentaine de tués »… tout en ignorant les victimes les plus vulnérables : quatre enfants.

L’humour noir culmine dans la dernière partie de l’article, où Tréno souligne l’hypocrisie du silence imposé autour de ces événements. Il dénonce également l’inaction des intellectuels français, évoquant avec sarcasme François Mauriac, souvent prompt à défendre les opprimés, mais apparemment absent lorsqu’il s’agit de crimes commis par l’État français.

La conclusion, empreinte d’amertume et de gravité, joue sur la figure de l’ange qui passe, un symbole du silence mortifère entourant les victimes. Tréno rappelle ainsi avec force que cette « autre éclipse » n’est pas un phénomène naturel, mais le résultat d’une violence délibérée et d’une politique colonialiste aveugle.

Ce texte, brillant et mordant, illustre parfaitement l’art de Tréno : mêler ironie, indignation et critique politique pour exposer les incohérences et injustices de son époque.

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