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N° 1647 du Canard Enchaîné – 14 Mai 1952

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L’article intitulé « Le ‘Canard’ en reste tout interdit !«  signé par R. Tréno, paru dans Le Canard enchaîné du 14 mai 1952, est une charge caustique et mordante contre M. de Hauteclocque, alors résident général en Tunisie, et plus largement contre les pratiques de censure et de répression coloniales françaises.

D’entrée de jeu, R. Tréno rappelle que Hauteclocque, homme attaché à une certaine idée de « décence » et de « régence », s’était fait remarquer en quittant une projection du film « Le Diable au corps », le jugeant nuisible à la réputation de la France. Ce zèle moral est ensuite tourné en dérision, car cet homme, en poste en Tunisie, applique des méthodes autrement plus brutales et répréhensibles, comme la censure de journaux ou des rafles massives, sous prétexte de défendre la « valeur symbolique » de la France.

Le journaliste détaille un épisode particulièrement révoltant : le saccage d’un café par un commando militaire français, où le patron a perdu la vie après avoir simplement osé demander le rétablissement de l’amitié franco-tunisienne. Tréno relève avec une ironie mordante l’hypocrisie des autorités coloniales qui défendent avec violence un prétendu « monde libre », tout en étouffant toute liberté dans les territoires occupés.

L’article se termine sur une réflexion acerbe. Hauteclocque, en interdisant Le Canard enchaîné et en réprimant les Tunisiens, offrirait une leçon comparative sur la liberté. En posant la question provocatrice : « Auraient-ils donc le Diable au corps ? », Tréno achève de ridiculiser ces méthodes et cette vision paternaliste et répressive du pouvoir colonial.

Dans le contexte historique de 1952, cet article s’inscrit dans une critique acérée des exactions commises par le pouvoir français dans ses colonies, en particulier en Tunisie, où les aspirations à l’indépendance s’intensifient. Le Canard enchaîné, fidèle à son rôle, se fait ici la voix d’une dénonciation audacieuse et incisive.

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