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N° 1649 du Canard Enchaîné – 28 Mai 1952

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L’article d’Yvan Audouard, intitulé « La situation est satisfaisante », publié dans Le Canard enchaîné du 28 mai 1952, joue sur un contraste ironique entre le ton officiel et l’absurdité des réalités décrites. En partant du rapport annuel de la « Banque d’Indochine », l’auteur expose un décalage frappant entre la présentation bureaucratique de la situation coloniale et les réalités du terrain en Indochine, où le conflit fait rage.

Audouard s’appuie sur la phrase « la situation était aussi satisfaisante que possible dans la péninsule », extraite du rapport, pour dévoiler l’incohérence d’une communication officielle qui minimise les atrocités de la guerre. Avec une plume trempée dans l’ironie, il juxtapose les déclarations lénifiantes des autorités françaises avec des faits troublants : tirs d’armes à feu, massacres, usage de napalm en Indochine. Ce contraste vise à souligner l’indifférence – ou la volonté délibérée – des institutions métropolitaines à ignorer les drames humains derrière les chiffres et analyses économiques.

L’évocation des « observateurs neutres », qui documentent l’usage des tanks et avions, ainsi que le « napalm tonkinois », accentue la gravité de la situation, tandis que l’expression « paix armée jusqu’aux dents » souligne la contradiction intrinsèque de la mission coloniale française en Asie. Dans cet article, Audouard démontre comment le langage officiel se fait complice d’une violence systémique, en déformant ou en euphémisant la réalité.

En conclusion, Audouard termine avec une satire amère, soulignant que les victimes des rizières tonkinoises peuvent désormais « mourir tranquillement ». Cette chute, qui clôt l’article sur une note tragiquement cynique, révèle l’hypocrisie et l’aveuglement des discours officiels de l’époque. À travers cet article, Le Canard enchaîné se positionne, comme souvent, en critique acerbe d’un colonialisme dissimulé derrière des rapports économiques rassurants, une démarche journalistique cruciale dans le contexte des guerres coloniales françaises du XXe siècle.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

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Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
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