Expédition de votre Canard enchainé

EXPEDITION SOUS 24H

Envoi soigné de votre Canard enchainé

ENVOI SOIGNÉ

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

Livraison offerte de votre Canard enchainé à partir de 15€ de commande

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1653 du Canard Enchaîné – 25 Juin 1952

N° 1653 du Canard Enchaîné – 25 Juin 1952

39,00 

En stock

Dans son article intitulé « Réponse au général Eisenhower : Mr. Ike me voici », publié dans Le Canard enchaîné du 25 juin 1952, Roger Salardenne répond avec une ironie mordante à une déclaration du général Dwight D. Eisenhower. Ce dernier, lors d’une conférence de presse à Dallas, avait affirmé être prêt à rencontrer « quiconque désire parler de paix, y compris Staline ». Salardenne s’empare de cette déclaration pour en faire le point de départ d’une « lettre ouverte » fictive, adressée directement au général américain.

L’article débute par une citation d’Eisenhower, que l’auteur qualifie de « belles paroles » tout en les recevant avec une légèreté piquante. Salardenne construit alors une lettre où il annonce être volontaire pour discuter de paix avec Eisenhower et, au besoin, avec Staline. En jouant sur le ton faussement solennel et une politesse exagérée, il désamorce toute gravité dans le propos, transformant cette déclaration en un prétexte à l’humour et à la critique implicite.

Salardenne propose au général une rencontre à trois, comprenant lui-même, Eisenhower et Staline, dans une ambiance décontractée : « À trois, nous pourrons faire un tour d’horizon beaucoup plus vaste. » Il promet d’apporter « ce qu’il faudra en Juliénas et en Vouvray », en refusant tout besoin de bouteilles de Coca-Cola, une manière de railler subtilement la culture américaine et ses symboles.

Au-delà du comique de la situation imaginée, l’auteur glisse des piques acérées sur le discours diplomatique et les grandes déclarations politiques de l’époque. En citant des figures américaines comme Truman ou le sénateur Taft, il accentue la portée de sa moquerie, rendant cette missive fictive encore plus absurde et incisive. L’article joue sur le contraste entre la simplicité apparente de Salardenne, qui propose une « discussion franche et directe », et l’hypocrisie présumée des relations internationales.

Dans cette courte lettre, l’humour de Salardenne vise également à démystifier les prétentions de grandeur associées à des figures comme Eisenhower ou Staline, en les ramenant au niveau de la conversation ordinaire. La mention de « l’histoire de Roger Nicolas » comme moyen d’égayer la conversation en est un parfait exemple, insérant une trivialité désarmante dans un contexte supposé sérieux.

Le ton de l’article, à la fois moqueur et faussement naïf, illustre bien l’esprit de Le Canard enchaîné dans les années 1950, où les puissants, qu’ils soient américains ou soviétiques, étaient régulièrement mis en boîte. Ici, Roger Salardenne propose une satire légère mais efficace, dénonçant en creux le caractère parfois creux ou théâtral des annonces des grandes figures de la politique internationale.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

En stock

Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.