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N° 1662 du Canard Enchaîné – 27 Août 1952

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Dans « Sérénade aux philanthropes », publié dans Le Canard enchaîné le 27 août 1952, Morvan Lebesque s’attaque avec ironie à la figure des « gens de bien » et aux institutions qui se revendiquent de la charité tout en échappant à la critique publique. Il prend pour point de départ un épisode autour de la Croix-Rouge, impliquée dans un scandale de documents liés à une accusation d’espionnage, subtilisés et finalement relâchés des archives suisses, mais désormais inaccessibles au public.

Avec sa plume acerbe, Lebesque se moque des contradictions des bienfaiteurs et des organisations philanthropiques. Il confesse, dans un élan à la fois sincère et sarcastique, sa fascination pour les « gens de bien », ces figures respectées qui manient les symboles de la bonté et de la miséricorde, tout en restant mystérieusement opaques quant à leurs véritables intentions. Il va jusqu’à rêver de collectionner les portraits des « philanthropes » comme d’autres collectionnent des papillons ou des condamnés à mort, pour tenter de percer le mystère de leur bienveillance affichée.

L’article explore également le paradoxe des grandes institutions caritatives, telles que la Croix-Rouge, accusées ici de fonctionner comme un « trust vertical de la bonté », inaccessible au commun des mortels. Lebesque déplore que ces structures semblent davantage servir à l’auto-glorification des puissants qu’au soulagement des misères humaines. Il réclame, avec ironie, que lumière soit faite sur la véritable nature de ces « Gens de Bien » : sont-ils des financiers, des industriels de l’armement, des marchands de canons ou des mécènes désintéressés ? Sa curiosité pour ces figures s’apparente à une quête quasi obsessionnelle, mêlée de méfiance et de scepticisme.

Avec une rhétorique caustique, Lebesque critique également l’idée que « seuls les pauvres comprennent et secourent les pauvres ». Il tourne en dérision cette rengaine, réclamant des preuves tangibles de la charité exercée par les élites économiques et politiques. Son appel culmine dans une demande presque solennelle : que les philanthropes sortent de l’ombre et se laissent observer, afin que leur prétendue générosité soit enfin mise à nu.

« Sérénade aux philanthropes » est une dénonciation mordante de l’hypocrisie des classes dirigeantes, dissimulée derrière le masque de la bienfaisance. Avec un mélange d’humour grinçant et de critique acerbe, Lebesque interpelle ses lecteurs sur les véritables moteurs des institutions charitables et sur la façon dont elles servent, bien souvent, à protéger les privilèges plutôt qu’à réduire les injustices.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

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Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.