N° 1781 du Canard Enchaîné – 8 Décembre 1954
N° 1781 du Canard Enchaîné – 8 Décembre 1954
39,00 €
En stock
Une imprudence, une bêtise …. – Cet article de R. Tréno expose de manière poignante et incisive l’indifférence et l’injustice face aux violences et aux injustices subies par les populations marocaines à Oujda. Tréno commence par souligner l’ironie de la réaction du public français, qui est ému et révolté par le racisme aux États-Unis mais reste indifférent aux événements tragiques à Oujda. Il critique ensuite le silence de l’opinion publique française et des autorités judiciaires face aux révélations choquantes d’abus policiers et judiciaires à Oujda. Tréno met en lumière l’attitude méprisante des autorités, représentées par le commissaire du gouvernement, qui minimisent les morts comme une simple « imprudence grave ». Il dénonce également l’absence de réaction de la part des députés et de la société civile française, soulignant le racisme institutionnel qui sous-tend cette indifférence. Enfin, Tréno conclut en critiquant ironiquement le manque de compassion de la société française envers les victimes marocaines, appelant à reconnaître le racisme comme la cause fondamentale de ces injustices. Il adresse un appel à l’avocat Maurice Garçon, lui suggérant sarcastiquement de passer outre ces questions dérangeantes et de se concentrer sur des divertissements tels que le théâtre. En résumé, l’article de Tréno met en lumière les failles morales et politiques de la société française de l’époque, mettant en exergue l’indifférence sélective et le racisme structurel qui persistent dans la réponse aux injustices subies par les populations colonisées.
Couscous au Canard II, l’usine à fellagas, par Pierre Laroche –
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock





