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N° 1844 du Canard Enchaîné – 22 Février 1956

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L’article signé R. Tréno dans Le Canard enchaîné du 22 février 1956, intitulé « On ne veut pas non plus de ce racisme-là ! », constitue un plaidoyer complexe contre la violence et les injustices, tout en exprimant une critique acerbe du contexte politique colonial. Tréno y fustige autant les exactions françaises en Algérie que certains comportements jugés ambigus ou hypocrites dans les cercles musulmans et internationaux.

L’auteur commence par réaffirmer une position centrale du journal : le rejet de tous les racismes, des fanatismes et des crimes, où qu’ils se produisent. Pourtant, il pointe rapidement les limites des réactions face à la violence. En dénonçant l’assassinat de fermiers français près d’Alger, Tréno met en exergue une chaîne de haine, soulignant que la justification du crime est souvent « un alibi ». Ce n’est pas un parti pris aveugle pour les victimes françaises, mais bien une dénonciation globale des exactions, « d’où qu’elles viennent », y compris celles imputées au système colonial.

La critique ne s’arrête pas là. Tréno exprime son incompréhension devant le silence de certaines « élites musulmanes » face aux crimes motivés par des fanatismes religieux. Sans l’affirmer explicitement, il suggère que ce silence pourrait être perçu comme une forme de complicité, rapprochant cette attitude d’un racisme inversé. Cette réflexion, volontairement provocatrice, interpelle autant qu’elle dérange, car elle reflète l’inextricable complexité des tensions coloniales.

L’article évolue ensuite vers un scepticisme croissant face aux dynamiques politiques internationales. Tréno dénonce avec une ironie cinglante la corruption des « cadis » et « muphtis », évoquant une Ligue arabe accusée de marchandages opportunistes au détriment des aspirations réelles des peuples du Maghreb. En parallèle, il critique l’influence des puissances étrangères, comme les États-Unis et l’Allemagne, sur la région, les accusant de poursuivre des intérêts économiques et stratégiques sous couvert d’aide.

Tréno conclut sur un ton désabusé, mais percutant : il anticipe un enchaînement d’événements où les Français pourraient devenir les victimes d’une chasse aux colonisateurs. Une observation prophétique qui reflète l’acuité du regard de l’auteur sur les tensions de l’époque.

Cet article illustre parfaitement la plume incisive du Canard, mêlant satire, engagement politique et lucidité brutale sur les contradictions humaines et historiques.

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