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N° 1874 du Canard Enchaîné – 19 Septembre 1956

N° 1874 du Canard Enchaîné – 19 Septembre 1956

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Dans son hommage poignant publié dans Le Canard enchaîné du 19 septembre 1956, R. Tréno salue la mémoire de Raoul Cabrol, caricaturiste de génie et pilier du journal, décédé quelques jours auparavant. L’article, intitulé « Cher Cabrol… », se veut une lettre ouverte à l’artiste disparu, mêlant respect, admiration et tendresse.

Tréno ouvre son hommage en évoquant l’éternité, où Cabrol repose désormais aux côtés de son ami Jules Rivet dans le petit cimetière de Quincy. Une image empreinte de sérénité, où les vies et les œuvres des deux hommes continuent de se rejoindre, même dans la mort. Dès les premières lignes, le ton est chaleureux et intime, soulignant combien Cabrol était aimé par ses collègues, anciens comme jeunes.

L’auteur dresse ensuite un portrait élogieux de Cabrol, qu’il qualifie de « Daumier de notre époque », en référence au célèbre caricaturiste du XIXe siècle. Universellement reconnu pour son immense talent, Cabrol n’a pourtant jamais tiré profit de sa notoriété, restant fidèle à une vie modeste. Tréno pointe avec délicatesse les trois qualités — ou défauts selon la société — qui caractérisaient Cabrol : sa bonté, sa droiture et son indépendance. Ces traits, que d’autres pouvaient lui reprocher, sont ici célébrés comme des vertus essentielles, mais dangereuses dans un monde où elles attirent des inimitiés.

L’article rappelle également les ennemis que Cabrol s’était faits à travers ses caricatures au scalpel. Tréno évoque notamment Adolf Hitler, visé par un dessin si implacable qu’il tenta de le poursuivre en justice. Ce moment, hautement symbolique, souligne la portée internationale de l’œuvre de Cabrol et la puissance de son art face aux tyrans.

Enfin, Tréno convoque les mots de Pierre Loubières pour décrire l’essence de Cabrol : un artiste révolté par les injustices, mais dont les caricatures portaient l’âme des individus. Cette double vision, où le visage humain révèle à la fois la douceur et la monstruosité, trouve son apogée dans les représentations de figures telles que Hitler, Mussolini ou Franco.

L’article se termine sur une note personnelle et émouvante. Tréno s’adresse directement à Cabrol, lui demandant de laisser de côté les éloges pour se tourner vers Toutoune, sa petite-fille bien-aimée, symbole de joie et d’innocence, dont l’image dansait dans le cœur de l’artiste. Un hommage d’une rare élégance, fidèle à l’esprit du Canard et à celui de son illustrateur phare.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
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Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.