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N° 1901 du Canard Enchaîné – 27 Mars 1957

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L’article « Contre la torture », signé par Morvan Lebesque et publié dans Le Canard enchaîné du 27 mars 1957, constitue un vibrant plaidoyer contre les dérives de la guerre d’Algérie, et plus particulièrement contre l’utilisation de la torture, alors massivement dénoncée dans certains milieux intellectuels et politiques.

Un contexte de dénonciation

Le texte s’inscrit dans un moment charnière de la guerre d’Algérie, où des voix s’élèvent pour condamner des pratiques inacceptables, notamment la torture, utilisée comme outil d’interrogatoire par les forces françaises. Morvan Lebesque appuie son propos sur l’ouvrage de Pierre-Henri Simon, Contre la torture, qui dénonce ces méthodes et leurs implications morales et politiques.

L’étiquette de « traître »

Lebesque ouvre son article en ironisant sur l’usage galvaudé du mot « traître », devenu selon lui un terme vidé de sa signification originelle pour servir les besoins d’une propagande officielle. Il rappelle que ce mot a été utilisé à travers l’histoire pour disqualifier des figures allant de Ganelon à certains intellectuels parisiens opposés à la guerre. Avec mordant, il souligne que la désignation de « traîtres » est une manière de préserver une vision simplifiée et manichéenne des événements, qui permet de ne pas interroger les vérités officielles.

Une critique de la spirale de violence

L’article revient sur des cas emblématiques, comme celui des policiers de Bordeaux accusés de violences, pour montrer comment une pratique, même marginale au départ, peut devenir systémique. Pour Lebesque, l’utilisation de la torture en Algérie ne peut être excusée, même en évoquant les crimes du FLN. Il rappelle que le recours à ces méthodes est incompatible avec les valeurs qu’un État prétend défendre, et que ces pratiques sapent les fondements mêmes de la civilisation française.

Une réflexion sur la responsabilité

Avec une grande finesse, Morvan Lebesque ne se limite pas à condamner les tortionnaires eux-mêmes. Il interroge aussi la responsabilité des décideurs politiques et de l’ensemble du système qui permet, voire encourage, ces pratiques. Il appelle à une enquête courageuse pour briser la « mécanique implacable » qui mène au recours à la torture, et insiste sur l’importance de ne pas déshumaniser même les bourreaux.

Une dénonciation universelle

Lebesque conclut en mettant en garde contre l’usage abusif du mot « héros » pour justifier certaines actions. Il pointe le risque d’une instrumentalisation des récits de guerre, qui permet de légitimer aussi bien la torture que les sacrifices humains. Fidèle à son style, il laisse au lecteur le soin de méditer sur la complexité morale de ces questions, tout en affirmant une position ferme contre la barbarie.

Une prise de position audacieuse

À une époque où le débat sur la guerre d’Algérie reste largement censuré ou tabou, cet article reflète le courage de Le Canard enchaîné et de ses auteurs, qui n’hésitent pas à exposer les travers de la politique française en Algérie. En s’appuyant sur des exemples précis et une argumentation rigoureuse, Morvan Lebesque contribue à faire émerger une prise de conscience collective sur les enjeux moraux et politiques de cette guerre.

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