N° 1917 du Canard Enchaîné – 17 Juillet 1957
N° 1917 du Canard Enchaîné – 17 Juillet 1957
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Pouvoirs spéciaux, humour général
Une Une au vitriol contre la politique sociale
Dans ce numéro particulièrement mordant, Le Canard enchaîné ironise sur les « pouvoirs spéciaux » accordés au gouvernement Bourges-Maunoury, qui entend les utiliser contre… les clochards ! Une cible bien commode, raillée avec une férocité graphique qui n’épargne ni l’administration ni les prétentions répressives de la République radicale.
Du camping surveillé à la médecine américaine : satire tous azimuts
Au cœur de l’été, le journal s’offre une respiration grinçante en publiant un dessin géant d’un « camping 1957 Fondation Bourges », où les vacanciers sont sous les verrous et les miradors. À cela s’ajoute un long article sur les « muets du sérail », signé R. Tréno, dénonçant les silences embarrassés dans les hautes sphères du pouvoir.
Entre une chronique médicale venue des États-Unis sur le lien entre grossesse et science-fiction, et une satire de Khrouchtchev déclarant qu’il faut « mettre du beurre sur le marxisme », cette édition multiplie les angles d’attaque.
Le capital moqué, les pauvres ciblés : rien de neuf ?
À lire cette édition de juillet 1957, on se prend à penser que les débats sur la pauvreté, l’ordre public, la répression et les privilèges des puissants n’ont pas pris une ride. Le Canard, lui, les a plumés avec talent — et en avance sur son temps.
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