N° 1926 du Canard Enchaîné – 18 Septembre 1957
N° 1926 du Canard Enchaîné – 18 Septembre 1957
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Cache-cache sous la Coupole, inflation à la criée : le Canard flambe en septembre
« Mademoiselle Q-terreuse » et les tartuffes de la IVe
Dans cette édition du 18 septembre 1957, Le Canard enchaîné tire à boulets rouges sur la IVe République, son personnel politique et ses mascarades. Dès la une, on s’amuse du nouveau surnom attribué à la République : « Mademoiselle Q-terreuse », allusion grivoise à la paralysie gouvernementale et au climat politique vicié. L’article central, « Ça ne cadre pas ! », se moque des incohérences d’un pouvoir qui entasse les mesures de circonstance tout en perdant le contrôle de l’inflation.
Quand l’Académie joue à cache-cache avec ses dessous
Plus loin, c’est l’Académie française qui se fait rhabiller. L’article « Quand nos Immortels jouent au jeu de cache-cache-sexe » ironise sur les débats pudibonds autour d’un mot litigieux, accusant les immortels de préférer la censure à la littérature. L’illustration du dôme de l’Institut entouré d’un linceul de dentelle parachève la satire.
Menus politiques et morcifs populistes
Du « menu du jour au Palais-Bourbon » jusqu’à la chronique « Tous dans le même Boussac ! », le journal se moque des mots creux, des publicités politiques dignes d’affiches de supérette, et de la promotion d’un bonheur national de façade. Tout le monde est « satisfait »… sauf les Français.
Et Morice, dans tout ça ?
Enfin, dans la rubrique « Au cocotier », « Oh, Morice, oh ! », André Ribaud taille un costard au ministre de l’Intérieur, accusé d’improviser sur la sécurité et les libertés.
Une édition dense, féroce et jubilatoire où la satire rime avec lucidité. En pleine rentrée politique, le Canard montre les crocs.
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