N° 1935 du Canard Enchaîné – 20 Novembre 1957
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Concours de bêtises… ou satire de haute volée ?
Le « Paris-Canard » se moque des journaux en lice
Le 20 novembre 1957, Le Canard enchaîné ironise sur la grande offensive marketing de ses confrères de la presse parisienne, engagés dans une course effrénée à la conquête du lectorat à coups de concours lucratifs. La Une s’ouvre sur un pastiche de course cycliste, baptisée « Paris-Canard », où Le Parisien, France-Soir, L’Aurore et autres rivaux pédalent avec frénésie… vers le ridicule.
« Vive le Français ! (la plus belle bête-à-concours) »
Au cœur de ce numéro, un florilège de moqueries contre les stratégies publicitaires tapageuses, le langage ampoulé des réclames, et les Français eux-mêmes, si friands de tirages au sort. Le titre phare, « Vive le Français ! », évoque la figure du contribuable transformé en cobaye de la loterie journalistique, avec « 101 milliards d’impôts nouveaux » en toile de fond.
Symboles, satire et caricatures mordantes
Un dessin de Pol Ferjac clôt la Une sur une fresque en cinq vignettes intitulée « Tout n’est que symbole », mêlant humour noir, politique étrangère et critique sociale, depuis le prêt américain à la France jusqu’aux larmes symboliques de diplomates désabusés.
Un numéro où la plume trempe dans l’ironie, le trait dans l’absurde, et le palmipède dans l’encre d’une presse qui se regarde pédaler.
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