N° 1950 du Canard Enchaîné – 5 Mars 1958
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De Gaulle
ne revient au pouvoir et dans les colonnes du Canard – comme toujours parfait thermomètre de la température politique du pays – qu’à l’occasion de la crise algérienne. Le numéro du 5 mars 1958 marque son grand retour dans l’hebdomadaire satirique. La position de la rédaction envers ce qui n’est encore qu’une hypothèse est globalement défavorable mais non sans nuances. Ce qui amuse, irrite, inquiète les journalistes, c’est le costume du sauveur, de l’homme providentiel que l’exilé de Colombey endosse avec tant de naturel sous les vivats d’une foule hétéroclite où semblent dominer les adversaires de la République. Les rôles que les uns et les autres veulent lui voir jouer sont si divers, le silence que le grand homme observe depuis 1956 si impénétrable que tout semble possible, de l’instauration d’une dictature au dénouement heureux de ce qui prend de plus en plus des allures de guerre. MARTIN Laurent, « De Gaulle et Le Canard enchaîné : je t’admire, moi non plus », Sociétés & Représentations, 2013/2 (n° 36), p. 109.
LE LIVRE, par R. Tréno – Les Editions de Minuit lui font parvenir un opuscule, signé Henri Alleg et intitulé La question. Henri Alleg, ancien directeur d’Alger Républicain est alors incarcéré à Alger.
Un grand film que les Français n’ont pas le droit de voir: « Les Sentiers de la Gloire », par Donald Duck – Film de Stanley Kubrick toujours interdit de diffusion en France par la censure.
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