N° 1970 du Canard Enchaîné – 23 Juillet 1958
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Canard enchaîné du 23 juillet 1958, où l’on jongle avec les barils, les cartes électorales et les plans d’urbanisme de poète.
Pétrole, liberté et fauteuils capitonnés
Pour un bel été, c’est un bel été !
Sous le titre aussi ironique que pétrolifère de « Pour un bel été c’est un bel été ! », Gabriel Macé revient sur la conférence des cinq puissances à propos du Proche-Orient. Jeux d’influence, sabres en carton-pâte et raffineries en surchauffe : tout l’échiquier moyen-oriental défile sous les regards allumés des caricaturistes du Canard.
« Prenons des libertés… avant qu’elles ne soient mises en carte »
La satire se fait plus grave sous la plume de Tréno, qui tire la sonnette d’alarme sur le sort réservé à la liberté de la presse et sur les dérives du pouvoir exécutif en gestation. Derrière la crise institutionnelle, le « jeu des cheiks » menace les libertés fondamentales. Écho d’une inquiétude plus vaste : celle d’une République qui vacille au rythme des purges médiatiques et des pleins pouvoirs.
Malraux bétonne la pensée
Le ministre de l’Information – et grand styliste – André Malraux, livre au Canard son « plan d’urbanisme »… pour la culture ! Derrière les envolées lyriques, on devine une architecture du pouvoir plus rigide qu’inspirée. Quand la Voie royale débouche sur la tranchée des idées.
Et aussi…
« Ballade des drames du temps jadis » : retour en vers sur les illusions perdues.
« Guillaume Tell 58 » : le tir à l’arc diplomatique s’exerce désormais du côté de Genève.
« Du bout du bec » : brèves mordantes sur le Vatican, Ankara, ou la carte électorale à trous.
Entre raffinerie diplomatique et raffinement polémique, Le Canard de juillet 1958 aiguise sa plume pour ne pas se laisser griller à la torpeur estivale.
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