Les petits à-côté de Gros-Bois, par Jean Manan – L’article relate l’affaire de l’achat d’une partie du parc entourant le château de Gros-Bois par un promoteur immobilier nommé Balkany. Ce promoteur avait l’intention de construire des logements de luxe sur le terrain, malgré l’interdiction de construire dans la zone. Lorsque cette transaction fut révélée, il y eut un tollé de protestations de la part de la municipalité de Boissy-Saint-Léger, du député local, de la préfecture de Seine-et-Oise et du ministre de la Construction. Ce dernier prit des mesures pour empêcher Balkany d’obtenir des permis de construire et fit classer le secteur dans une zone d’aménagement différé. Cependant, Balkany ne se laissa pas décourager et proposa à la commune de nombreux avantages, y compris la construction d’équipements publics et de logements sociaux. Il promit également de créer un grand parc avec des espaces verts accessibles au public. L’article souligne le contraste entre les actions du promoteur privé, qui offre des avantages immédiats à la commune, et celles de l’État, qui tarde à fournir les équipements nécessaires. Il suggère que les promoteurs immobiliers comme Balkany ne perdent pas d’argent dans leurs transactions et met en lumière les défis auxquels est confrontée la construction en France par rapport à d’autres pays comme l’Allemagne ou l’Angleterre. En conclusion, Manan soulève des questions sur les pratiques de développement urbain et met en évidence les tensions entre les intérêts privés et publics dans ce domaine.