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N° 229 du Canard Enchaîné – 17 Novembre 1920

N° 229 du Canard Enchaîné – 17 Novembre 1920

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17 novembre 1920 : la revanche allemande

Le Canard démonte la propagande alarmiste

Dans son numéro du 17 novembre 1920, Le Canard enchaîné publie un article titré « Les Boches préparent ouvertement une guerre de revanche ». L’intitulé reprend à la lettre les manchettes anxiogènes de la presse nationale. Mais le Canard en fait une parodie : plutôt que de relayer la peur, il ridiculise l’excès de ces alertes permanentes. Deux ans après l’armistice, la presse française continue d’agiter l’épouvantail allemand pour justifier l’occupation et les exigences du traité. Le journal satirique dégonfle cette bulle en montrant combien ces annonces de revanche ressemblent à des refrains sans fin.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
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Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

La peur de la revanche, instrument politique

Quand Le Canard enchaîné tourne en dérision l’obsession allemande

Le 17 novembre 1920, Le Canard enchaîné consacre une page à l’un des thèmes dominants de l’après-guerre : la crainte d’une revanche allemande. Le titre de l’article, « Les Boches préparent ouvertement une guerre de revanche », imite à la perfection les manchettes de nombreux quotidiens français de l’époque. Mais, fidèle à son esprit, le Canard transforme cette affirmation solennelle en caricature.

Depuis la signature du traité de Versailles, la presse française relaie sans cesse des rumeurs de complots militaires outre-Rhin. Chaque incident devient une preuve que l’Allemagne, humiliée, se prépare déjà à reprendre les armes. Ce discours, martelé, nourrit une atmosphère de peur et permet de justifier l’occupation de la Rhénanie, le maintien d’une armée forte en France et des politiques économiques contraignantes.

Le Canard enchaîné s’attaque à ce mécanisme en montrant le ridicule de cette répétition. L’article fait sourire par son exagération volontaire : les « Boches » seraient en permanence en train de préparer quelque chose, comme si leur unique activité nationale consistait à rêver de revanche. En poussant le raisonnement jusqu’à l’absurde, le journal révèle la mécanique propagandiste qui sous-tend ces alertes.

Ce texte illustre la fonction critique du Canard. Alors que la presse dominante participe à entretenir l’angoisse collective, l’hebdomadaire satirique rappelle que ces récits ne sont pas innocents : ils servent des intérêts politiques. Alimenter la peur de l’ennemi, c’est maintenir la population mobilisée, détourner l’attention des problèmes intérieurs et légitimer des choix diplomatiques et militaires.

Avec ce pastiche, le Canard ne nie pas les tensions réelles entre la France et l’Allemagne en 1920, mais il dénonce la manière dont elles sont instrumentalisées. La satire fonctionne comme un antidote : elle apprend au lecteur à ne pas prendre pour argent comptant les alarmes des manchettes.

Deux ans après l’armistice, cet article rappelle que la paix n’est pas seulement une affaire de traités, mais aussi de discours. Et tant que la presse entretiendra le spectre de la revanche, la guerre continuera à hanter la société française.