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N° 23 du Canard Enchaîné – 6 Décembre 1916

N° 23 du Canard Enchaîné – 6 Décembre 1916

99,00 

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Un nouveau « jour », article censuré

En 1916, la censure, représentée sous les traits d’Anastasie, vieille fille acariâtre et castratrice aux longs ciseaux, est impitoyable et caviarde à tout va pour tous les motifs possibles : échos injurieux ou insultants, propos désobligeants ou tendancieux, mots trop pessimistes, phrases antipatriotiques ou caricatures pacifistes. Le jeune hebdomadaire paraît alors avec des blancs.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Pour contourner la censure, il faut jouer de son incohérence et user de subterfuges. Ainsi, dans ce numéro 23 du 6 décembre 1916, l'article "Un nouveau jour", où Georges de la Fouchardière imaginait l'instauration d'un jour sans guerre comme il y avait des jours sans viande, à cause des restrictions, est largement censuré. Mais, trois jours plus tard, l'article est intégralement publié dans L'Oeuvre, de Gustave Téry, stipulant que ce texte avait été censuré par la censure... allemande ! Trompé, le censeur de L'Oeuvre laissa passer l'article. Du coup, puisqu'il avait été accepté dans un autre journal, l'article parut dans le Canard de la semaine suivante, sous le titre, goguenard "D'un tour de canard que nous avons joué à un censeur bête comme une oie".

Ce procédé fut réutilisé en 1917 : "La fiancée du poilu", article en vers de G. de la Fouchardière paru dans le numéro 36 du 7 mars, fut entièrement supprimé, mais le journal L'Heure ayant réussi à le publier, le Canard put l'insérer dans ses colonnes la semaine suivante, accompagné d'un nouveau commentaire ironique...

SP

🖋️ « Plébiscite national »
Sous forme de référendum parodique, le Canard demande aux lecteurs d’élire le « grand chef des bourreurs de crâne ». Barrès et Hervé arrivent en tête, révélant par la satire ce que valaient ces champions du chauvinisme journalistique.