N° 2431 du Canard Enchaîné – 24 Mai 1967
N° 2431 du Canard Enchaîné – 24 Mai 1967
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Une simple partie de poker
Un monde sous tension, une presse sous ironie
Pendant que le monde vacille entre deux conflits, Le Canard abat ses cartes dans une double page au ton grave et goguenard. Dans « Ce n’est qu’une partie de poker… », le Canard pointe du doigt l’indifférence occidentale aux horreurs de la guerre du Vietnam, pour mieux anticiper le réveil des consciences face à la flambée du Proche-Orient. « L’Extrême-Orient, comme son nom l’indique, c’est si loin… » ironise-t-il, avant de ramener les projecteurs sur Nasser, la CIA, le KGB, et la poudrière du Sinaï. « Rien Nasser de courir… », glisse Leffel en légende d’un portrait acéré du raïs égyptien. Le journal poursuit la métaphore ludique : la guerre, simple jeu de cartes entre barbouzes, où « le pétrole, c’est l’enjeu », et les peuples ? Ils « sont entre les mains des barbouzes ! ». Au Canard, on ne bluffe pas : le ton est tranchant, l’analyse acérée, et les puissants ne remportent pas la mise sans y laisser quelques plumes.
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