N° 2449 du Canard Enchaîné – 27 Septembre 1967
N° 2449 du Canard Enchaîné – 27 Septembre 1967
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L’énorme foire au fric de la Côte d’Azur (suite)
Foirail azuréen : Floirat, les casinos et le retour d’Astérix
Suite du feuilleton tropézien : après les combines, voici les combineurs. Le Canard déroule la pelote de l’affaire du casino de Saint-Tropez et voit surgir, au milieu du bal des promoteurs, un nom : Jean-Baptiste Floirat, présenté comme « le plus gros caïd de la finance ». Un projet d’hôtel de luxe doublé d’un tripot, une société au capital colossal, des soutiens politiques bien placés… et voilà l’ombre de l’Empire Byblos qui s’étend sur la côte. Pendant ce temps, à Nice, c’est une tout autre comédie qui se joue : faux scandales, vrais arrangements, « petits jeux » électoraux et histoires d’Astérix (le vrai, pas le Gaulois). De casino en scrutin, la Côte d’Azur devient un théâtre d’ombres, où l’on draine les fonds plus vite que le béton ne sèche. Dans cet univers saturé de fric, de béton et de manigances, Le Canard ausculte les coulisses du pouvoir local avec son œil ironique et son stylo affûté.
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