N° 2488 du Canard Enchaîné – 3 Juillet 1968
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Rectification : Les Français sont des vaches, par R. Tréno
Pompidou, triomphant, présente les résultats des élections à de Gaulle, qui s’étonne de n’avoir obtenu que 350 députés. Face à ses lamentations, Pompidou lui rappelle tous les atouts à sa disposition, mais de Gaulle persiste dans son désespoir, déplorant l’ingouvernabilité du pays malgré ses ressources. Il conclut que le peuple français lui a joué un mauvais tour en votant contre son départ, signifiant son rejet du régime gaulliste. Cette situation, burlesque mais révélatrice, trouve son écho dans les choix électoraux inhabituels, comme celui de Jeanneney à Grenoble ou de Papon à Saint-Amand. La conclusion ironique souligne l’absurdité de la situation politique et sociale, tandis que l’auteur, originaire de l’Hérault, se moque de l’idée que le peuple français, réputé spirituel, puisse être dupé par une poignée de députés godillots. Tréno empreint d’ironie, dépeint une scène politique absurde où le pouvoir est remis en question avec humour et sarcasme.
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