N° 2489 du Canard Enchaîné – 10 Juillet 1968
N° 2489 du Canard Enchaîné – 10 Juillet 1968
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Rien appris, rien oublié ! Un révolutionnaire en peau de radin, par R. Tréno
Après les événements de mai, les optimistes proclament que « rien ne sera plus comme avant ». De Gaulle lui-même se dit révolutionnaire, vantant les mesures audacieuses prises pour redresser le pays. L’augmentation des impôts, du tabac et de l’alcool est présentée comme une prouesse, suscitant l’admiration même des électeurs gaullistes. Ces décisions, auparavant jugées catastrophiques, sont désormais saluées sous l’impulsion du général. De Gaulle est comparé à Léon Blum, leader du Front populaire, pour son engagement social. Mais le parallèle est ironique, soulignant les contradictions de la politique. De Gaulle prévoit une participation des travailleurs, mais dans le même temps, il fait exploser des bombes à Tahiti. Cette incongruité révèle l’hypocrisie du pouvoir, qui impose des charges fiscales tout en menant des actions militaires coûteuses. Le récit met en lumière les paradoxes de la gouvernance gaulliste, où les réformes sociales sont présentées comme révolutionnaires, mais les décisions économiques soulèvent des critiques acerbes.
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