N° 2503 du Canard Enchaîné – 16 Octobre 1968
N° 2503 du Canard Enchaîné – 16 Octobre 1968
24,00 €
En stock
George Wallace, le bonimenteur de l’Amérique blanche
Lebesque décrypte un phénomène inquiétant de la campagne présidentielle
Candidat ouvertement ségrégationniste à l’élection présidentielle de 1968, George Wallace incarne aux yeux de Morvan Lebesque une Amérique racornie, rongée par la peur, la bêtise et le ressentiment. Dans cette deuxième chronique consacrée à la campagne, le reporter du Canard s’immerge dans le « Far West 1968 » : un pays de motels miteux, de foules hilares, de pancartes « Wanted intellectual » et de meetings où l’on acclame les ennemis des Noirs et des hippies.
À rebours des explications faciles, Lebesque dessine le portrait d’un peuple désorienté, « liberticide à force d’être libre », qui se jette dans les bras du premier bateleur venu. Avec son talent de conteur, il décrit les foules de l’Arizona ou de l’Alabama, les contradictions du populisme sudiste, la violence sourde d’une Amérique à la dérive.
Un article au vitriol, mais lucide, sur l’attrait du simplisme en politique. « Le bon (Mc Carthy) n’a même pas pris le départ », soupire Lebesque avec les étudiants américains: restent le mauvais (Nixon), l’affreux (Humphrey) et le cauchemar (Wallace).
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock