N° 2541 du Canard Enchaîné – 9 Juillet 1969
N° 2541 du Canard Enchaîné – 9 Juillet 1969
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Vacances (très) présidentielles
Jeanson imagine les transhumances estivales de Georges et Claude
Saint-Tropez ? Trop de photographes. Deauville ? Trop l’Écurie. La Fossette ? Trop de Debré. Où diable les Pompidou pourraient-ils donc poser leurs valises ? Sous la plume d’Henri Jeanson, le dilemme devient cocasse, mondain, et subtilement politique. Dans ce dialogue imaginaire entre Georges et Claude, les villas se nomment, les courtisans défilent, les scrupules s’évanouissent. On y croise B.B., Foccart, un Debré « indéboulonnable », un Poniatowski inquiétant et même… Paul-Louis Weiller. Tout est là : le souci de l’image, la peur des journalistes, l’art de faire semblant d’être simple. Avec son ironie de velours, Jeanson met en scène des vacances bien peu innocentes — à l’ombre des enjeux, des rancunes et des compromissions.
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