N° 2553 du Canard Enchaîné – 1 Octobre 1969
N° 2553 du Canard Enchaîné – 1 Octobre 1969
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Quand la justice relève la tête
Entre passé bonapartiste et exigences démocratiques
Sous de Gaulle, la justice sentait le renfermé : affaires étouffées, juges aux ordres, exécutions expéditives… Lebesque rappelle l’ombre de Kovacs, de Ben Barka ou de Bastien-Thiry. Avec Pompidou, le climat semble changer : la presse s’anime, les affaires judiciaires passionnent, et l’indépendance redevient un mot prononçable — même si les vieilles habitudes résistent.
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Pour l’éditorialiste, la démocratie n’est pas encore accomplie, mais le pouvoir judiciaire retrouve peu à peu sa place. Il tacle la prudence compassée de Pleven, regrette la complaisance envers les puissants, et réclame des juges lucides, responsables, conscients du regard que la société pose sur eux.
Fini le juge en surplomb, “âme d’un pilote, de juge importée d’Air France” ; place à un magistrat capable de dire le droit face aux plus forts comme aux plus faibles. Car la justice, conclut Lebesque, ne sera respectée que lorsqu’elle saura se regarder elle-même sans complaisance, et se montrer “plus grande dans sa responsabilité… sinon dans la démocratie.”





