N° 2572 du Canard Enchaîné – 11 Février 1970
N° 2572 du Canard Enchaîné – 11 Février 1970
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Marchais, congrès et manœuvres communistes
Dans “Le Marchais commun de Nanterre”, Le Canard enchaîné décortique, avec son humour acide, les coulisses du congrès du Parti communiste français. Georges Marchais, propulsé sur le devant de la scène en raison de la maladie de Waldeck Rochet, proclame que le PCF est un “parti de masse et de classe”… mais l’hebdomadaire s’amuse à relever ce qu’il ne dit pas.
Le texte mêle confidences sur les tensions internes, allusions aux rivalités avec la CGT, et coups de griffe aux figures comme Roger Garaudy, mis à l’écart avec l’assentiment unanime du congrès. Les Soviétiques, eux, ne manquent pas de donner leur bénédiction à ce réalignement idéologique.
Au passage, Le Canard croque les subtilités tactiques d’un Marchais qui, pour éviter tout faux pas, ménage ses effets, ajuste ses discours et s’assure que ses interventions arrivent au bon moment. Une chronique où les alliances, les exclusions et les petites phrases dessinent le véritable programme communiste… bien plus savoureux que celui affiché à la tribune.
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