N° 2698 du Canard Enchaîné – 12 Juillet 1972
N° 2698 du Canard Enchaîné – 12 Juillet 1972
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Que d’émotion chez les Mon cher !
12 juillet 1972 : la Vᵉ République se découvre un nouveau « mon cher » à Matignon. Jacques Chaban-Delmas, victime de son « ouverture » et d’un Pompidou lassé, cède sa place à Pierre Messmer, le fidèle soldat du gaullisme orthodoxe. André Ribaud croque ce changement de Premier ministre comme un ballet de cour, où les élus « ramassés » obéissent docilement et où la démocratie n’est qu’un décor.
Chaban, trop moderne, trop indépendant, paie ses audaces et son « contrat social ». Messmer, lui, incarne la raideur militaire et l’obéissance tranquille, celle que le président attendait pour refermer la parenthèse. Entre satire des grandes promesses électorales et ironie sur les faux airs de renouveau, l’article souligne combien la Ve République reste une affaire de fidélité… et de discipline.
Un « changement dans la continuité », où l’on apprend qu’à force de grimper quatre à quatre, Chaban a fini par dégringoler.
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