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N° 2711 du Canard Enchaîné – 11 Octobre 1972

N° 2711 du Canard Enchaîné – 11 Octobre 1972

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UDR : l’art de faire du fric

Derrière les discours de dignité républicaine, Le Canard enchaîné du 11 octobre 1972 dévoile les petites et grandes manœuvres d’un « bureau d’études » proche de l’UDR. Marchés publics, autoroutes, sociétés écrans et camaraderie bien placée : l’article met en lumière un système où affaires politiques et intérêts privés roulent main dans la main.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

UDR : l’art de faire du fric

Quand le « bureau d’études » devient machine à cash

Dans son numéro du 11 octobre 1972, Le Canard enchaîné braque ses projecteurs sur un angle sensible : l’usage par l’UDR, parti présidentiel, d’un réseau de « bureaux d’études » servant à engranger bénéfices et à arroser les amis. Sous la plume acérée de la rédaction, ces organismes présentés comme techniques ou administratifs se révèlent être des machines bien huilées à générer du profit, où s’entremêlent complaisance politique et affaires privées.

Au cœur de ce système, on retrouve le nom du docteur Fric, ancien député et trésorier du parti, ainsi qu’une série de sociétés satellites : SOCMAC, Lepetit, Fricaud-Chagneau. Le schéma est limpide : obtention d’autorisations de construction, interventions auprès de ministères, marchés publics — le tout mis au service de proches, avec des gains considérables à la clé. Là où l’État devrait agir en garant de l’intérêt général, s’installe un réseau d’amitiés et de renvois d’ascenseur.

L’article détaille comment, à travers les autoroutes notamment, ce « bureau d’études » se transforme en machine à cash. Le prix du mètre carré, ou plutôt du mètre d’autoroute, grimpe artificiellement ; les contribuables paient, les sociétés amies empochent. La formule est simple et terriblement efficace.

Le Canard use de son ton satirique pour souligner la duplicité d’un parti qui, tout en exaltant la morale républicaine, laisse prospérer ces pratiques. En filigrane, une interrogation plus large affleure : la Ve République, née pour restaurer la probité et l’efficacité de l’État, ne s’égare-t-elle pas dans des logiques de clientélisme et d’enrichissement ?

Ce qui frappe, au-delà des anecdotes croustillantes, c’est la permanence des mécanismes : entre copinage politique et argent public détourné, le « bureau d’études » incarne une méthode dont les citoyens supportent le coût tandis que les dignitaires en récoltent les fruits.

Ainsi, sous un titre cinglant, Le Canard met en scène l’un des paradoxes de la vie politique française : l’art d’habiller l’intérêt particulier des atours du service public.