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N° 2712 du Canard Enchaîné – 18 Octobre 1972

N° 2712 du Canard Enchaîné – 18 Octobre 1972

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Chirac dans la guerre des « châteaux »

Dans le Médoc, le vin et la politique font souvent bon ménage. Mais quand Jacques Chirac se retrouve mêlé aux querelles de grands crus classés, l’affaire prend une autre saveur. Le Canard du 18 octobre 1972 raconte comment le futur président, alors ministre de l’Agriculture, navigue entre intérêts viticoles, privilèges d’État et combines dignes d’un grand cru… bouchonné.

Le Parrain (du ciné-Mafia)

En 1972, Le Parrain débarque en France après avoir pulvérisé tous les records aux États-Unis. Marlon Brando, grimé en patriarche mafieux, fascine le public autant qu’il inquiète les critiques. Michel Duran, dans Le Canard, démonte la mécanique : derrière l’esthétique impeccable, le film recycle les clichés d’une Amérique où famille, ordre et business se confondent avec racket, drogue et corruption. La Mafia y gagne même une aura rassurante, jusqu’à devenir un produit de consommation mondiale.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Chirac dans la guerre des « châteaux »

Grands crus, petits arrangements

Dans son édition du 18 octobre 1972, Le Canard enchaîné s’invite dans les caves du Médoc, là où le vin devient autant une affaire de palais que de politique. Jacques Chirac, alors ministre de l’Agriculture, est au cœur d’une polémique autour du classement des grands crus bordelais, une querelle où prestige viticole et coups de piston s’entremêlent.

L’article met en scène l’univers feutré des châteaux viticoles, où se joue bien plus qu’un simple concours de qualité. Derrière les étiquettes prestigieuses — Lafite, Latour, Margaux, Haut-Brion — se cachent des enjeux financiers colossaux. Le classement de 1855, vénéré comme une bible, est devenu l’objet de contestations régulières. Chaque révision ouvre une guerre de coulisses, avec ses batailles d’influence et ses pressions politiques.

Chirac, en bon ministre gaulliste, s’y retrouve pris malgré lui… ou presque. Le Canard rappelle comment le système favorise les alliances entre puissants propriétaires, notables locaux et sphères politiques. Derrière les querelles de terroir, il s’agit surtout de protéger les intérêts de quelques barons du vin, souvent alliés à des cercles financiers.

Avec son ironie habituelle, Le Canard souligne la contradiction : au moment même où l’État prétend incarner l’équité républicaine, il cautionne un dispositif où certains crus s’achètent une réputation grâce aux appuis ministériels. Les vignerons moins bien placés, eux, trinquent au propre comme au figuré.

Ce qui frappe, à travers cet épisode, c’est l’habileté de Chirac à naviguer dans ce marigot. Fidèle à son style, l’homme sait ménager les puissants, flatter les terroirs et cultiver son image d’homme proche du terrain. Une stratégie qui, déjà, annonce ses futures conquêtes électorales.

Sous le titre savoureux « Grands vins et petites combines », Le Canard résume d’une formule l’essentiel : dans la France des années 1970, même les grands crus ne sont pas à l’abri de la politique des petits arrangements.