Encore des princes qui veulent nous gouverner – Ces messieurs de…, par André Ribaud

Dans cet article, André Ribaud dresse un tableau acerbe de la fin du gaullisme et des conséquences politiques qui en découlent. Il souligne le déclin de Jacques Chaban-Delmas dans la course présidentielle de 1974, symbolisant la disparition progressive du gaullisme, qui se termine de manière peu glorieuse. Ribaud décrit avec ironie la précipitation des anciens partisans du gaullisme à se rallier à Valéry Giscard d’Estaing, nouvel espoir de la majorité, soulignant le manque de dignité de cette transition politique. Il critique également Giscard d’Estaing, le présentant comme un représentant de la continuité plutôt que du changement, malgré ses efforts pour se présenter comme tel. Ribaud souligne le cynisme politique de Giscard et met en lumière les contradictions entre ses prétentions de changement et sa proximité avec les élites financières. En citant les propos de Peyrefitte, un ministre U.D.R., qui reconnaît le risque pour Giscard de ne pas séduire les classes populaires, Ribaud met en évidence les tensions sociales et politiques sous-jacentes. L’article se conclut sur une pointe d’ironie, soulignant la perspicacité de Peyrefitte dans son analyse, et laissant transparaître un regard critique sur les manœuvres politiques et les faux-semblants de l’époque.