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N° 2796 du Canard Enchaîné – 29 Mai 1974

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Giscard-Chirac : d’un château l’autre… Bonjour, les traîtres !

 Quand la République vire au théâtre de boulevard

Mai 1974 : Valéry Giscard d’Estaing s’installe à l’Élysée et promet le changement… dans le protocole, au moins ! Fini la queue de pie, place au complet veston et aux gestes calculés pour les caméras. Mais derrière la modernité affichée, André Ribaud pointe le vrai spectacle : les coups bas de la Ve République. Jacques Chirac, propulsé Premier ministre, devient l’incarnation même de la trahison récompensée. Entre jeux de châteaux, manoirs ravalés aux frais de l’État et intrigues de cour, la politique ressemble à un feuilleton à rebondissements, où la morale civique se perd dans le faste et les manigances.

 

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Giscard-Chirac: D'un château l'autre... Bonjour, les traîtres ! par André Ribaud

Le changement est là, avec Giscard, c'est une révolution protocolaire. "Substituer le complet veston à la queue de pie, c'était bien, mais se balader carrément à poil jusqu'à l'Arc de Triomphe pour entonner la Marseillaise, là, ça aurait été du grand spectacle !" Giscard, fin stratège de la com' politique, "serre la cuillère des représentants des corps constitués avec une négligence calculée, mais s'attarde bien volontiers avec les enfants, sous l'œil complice des caméras." Et que dire de Château-Chirac nommé Premier ministre ? "Une vraie leçon de morale civique pour nos chers enfants des écoles, un exemple de trahison récompensée et de vice honoré." Dans cette Ve République, les coups bas sont monnaie courante. "Trahisons, complots, retournements de veste, c'est un véritable feuilleton à rebondissements." Maintenant, tout se joue de château en château, "un véritable jeu de princes où l’État devient le maître d'œuvre des réparations des manoirs." La République s'annonce belle sous Giscard, "avec ses intrigues et ses jeux de pouvoir." Ah, la politique, quel théâtre !

La fin tragique du Cardinal Danielou - Epectase

La fin tragique du cardinal Daniélou nous est rapportée dans un récit où les versions divergent comme autant d'échos d'une réalité complexe. Si certains voient la main de Dieu frapper le saint homme en pleine rue, d'autres évoquent un cœur qui flanche alors qu'il gravit un escalier. Mais la vérité historique exige rigueur et précision. Le Canard dépêche donc un enquêteur sur les lieux, au 56 de la rue Dulong, où les faits sont recueillis avec méticulosité. La concierge, d'abord interrogée, prétend ignorer tout du cardinal Daniélou. Mais la police, mieux informée, se dirige vers un appartement sous-loué par une certaine dame Santoni, travaillant dans un cabaret. C'est là qu'ils découvrent le corps du prélat. Selon la version de madame Santoni, le cardinal se serait effondré peu après être entré. Une image surprenante émerge alors, celle d'un homme d'église reçu en peignoir de bain, suggérant une confession domiciliaire.Au-delà des circonstances de sa mort, des voix évoquent le mystère de sa vie. Ses dernières paroles résonnent avec une profondeur saisissante : "Quelqu'un qui prend Dieu au sérieux devient un homme perdu." Une vie consumée par un fervent apostolat, un dévouement infatigable à la rencontre du Divin. Et dans ce tableau, la pieuse Maryse Choisy offre une pensée insolite, rappelant l'égalité entre les sexes. Ainsi, dans la tragédie de sa mort, le cardinal Daniélou laisse une énigme à méditer, une réflexion sur la relation entre l'homme et le divin, entre la vie terrestre et l'éternité. Que son âme repose en paix.