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PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 2809 du Canard Enchaîné – 28 Août 1974

N° 2809 du Canard Enchaîné – 28 Août 1974

24,00 

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Le tube de Giscard à la télé  : l’important c’est la pause 

Étonne nous encore, Valéry ! Essence, quand tu nous tiens ! Division-Leclerc et Nicoud fourré – Le coup des Halles : du vert … et des pas mûres – CRISE, KRACH, BOUM ! par Pierre Detif – Été grec : douche écossaise et chaud-froid de poulets – la haute finance en justice : blanche comme Suez – pour une année sainte où il y aura des pépins … – Feu vert pour le pavot turc  : opium et casse-pipes – Val d’Isère : nouvelle ruée sur l’or blanc – l’enquête sur la catastrophe de Nantes  : ça ne décolle toujours pas – ouvrier agricole en Corse – Lettre d’un idiot a André Jarrot – Cinéma : grandeur nature (les poupées font la loi) –

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

CRISE, KRACH, BOUM !

Une rentrée sous le signe du désastre

Publié le 28 août 1974, l’article de Pierre Detif capte parfaitement l’angoisse qui traverse l’Occident à la fin de l’été. Alors que les vacanciers regagnent leurs pénates, ils retrouvent un climat économique plombé : Wall Street atteint un plancher historique, l’industrie stagne, et les prévisions de chômage explosent. Le gouvernement français tente de rassurer, mais le ton général est à la panique. Detif, avec sa plume incisive, dénonce ce décalage entre les discours officiels et la réalité sociale qui s’annonce rude.

L’énergie, talon d’Achille des puissances

Au cœur de la crise, la dépendance énergétique est centrale. Le quadruplement du prix du pétrole, couplé à l’épuisement des gisements de charbon, asphyxie les économies occidentales. L’Allemagne, jusque-là prospère, commence à faiblir ; l’Italie est en pleine tourmente ; la France, lourdement touchée par sa dépendance, tente de masquer la gravité de la situation. Les États-Unis, quant à eux, profitent encore de leurs réserves et de leur poids diplomatique, mais ne sont pas à l’abri. L’article met en évidence une vérité structurelle : l’Occident, jadis maître de son énergie, doit désormais composer avec les producteurs de l’OPEP.

Banques et BTP, symboles d’un système fragile

Detif souligne également les signaux inquiétants venus de la finance et de l’immobilier. Une grande banque allemande chancelle, des groupes immobiliers britanniques croulent sous les dettes, et les faillites s’enchaînent. Ce tableau illustre la fragilité d’un capitalisme basé sur la spéculation et l’endettement, incapable de résister aux secousses énergétiques. L’Europe découvre alors sa vulnérabilité : la prospérité d’après-guerre n’était qu’un château de cartes.

L’humour comme arme face au cataclysme

Comme souvent dans Le Canard, l’ironie sert de contrepoint au désespoir ambiant. Detif évoque les “grosses têtes” incapables de prévoir quoi que ce soit et conclut son article par un ironique “Heureux Occident !”, qui sonne comme un constat d’impuissance collective. En creux, il met en lumière l’échec d’une économie occidentale qui, malgré sa puissance industrielle et financière, n’a pas su anticiper ni s’adapter à un monde en mutation.

Une chronique toujours actuelle

Relu aujourd’hui, ce texte résonne étrangement. Inflation, crise énergétique, vulnérabilité bancaire : les thèmes de 1974 n’ont rien perdu de leur actualité. À travers son ironie mordante, Detif nous rappelle que les cycles économiques se répètent, et que les certitudes des puissants sont souvent les illusions des peuples.