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N° 3 du Canard Enchaîné – 19 Juillet 1916

N° 3 du Canard Enchaîné – 19 Juillet 1916

700,00 

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L’article « Le Double Poison » publié dans Le Canard Enchaîné le 19 juillet 1916, rédigé par Victor Snell,

est une satire vigoureuse qui attaque les tentatives législatives de revenir sur les réformes sociales obtenues durant la guerre, notamment l’interdiction de l’absinthe et le non-paiement des loyers.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

L'auteur commence par souligner que la guerre, malgré ses nombreux maux, a conduit à des réformes bénéfiques. L'interdiction de l'absinthe, un alcool fort associé à de nombreux problèmes de santé et sociaux, est mise en parallèle avec la suspension du paiement des loyers, une mesure d'urgence pour aider ceux qui souffrent financièrement pendant le conflit.

Snell avertit ses lecteurs des tentatives de certains politiciens, en particulier le sénateur Chéron, de revenir sur ces réformes. Bien que personne n'oserait proposer ouvertement de réintroduire l'absinthe, Chéron, par son rapport au Sénat, cherche à rétablir l'obligation de payer les loyers, même si cela se fait de manière progressive et subtile.

L'auteur critique la logique derrière ces propositions. Il se moque de l'argument selon lequel la guerre ne durera pas éternellement et que les propriétaires doivent être payés à nouveau. Comparant la situation aux buveurs d'absinthe qui ont survécu sans leur breuvage préféré, Snell soutient que les propriétaires n'ont pas souffert de ne pas recevoir leurs loyers et que cela est devenu une simple question d'habitude.

L'article met en avant l'idée que l'intérêt général doit prévaloir sur l'intérêt privé, surtout en temps de crise. Il souligne que les locataires, bien plus nombreux que les propriétaires en France, doivent être protégés. Les propriétaires sont déjà riches, et donc il n'y a pas de raison de les favoriser davantage.

Snell se moque de la rhétorique de Chéron, qui prétend discuter d'autre chose, mais dont le véritable but est de revenir aux anciennes pratiques. L'article appelle à la résistance contre de telles tentatives de retour en arrière et exhorte la presse et le public à se défendre contre ces propositions régressives.

En conclusion, Snell paraphrase le sénateur du Calvados en détournant son appel à "serrer les rangs" pour soutenir les propriétaires, en un cri de ralliement pour la majorité des citoyens français : "Serrons les rangs", mais pour défendre les acquis sociaux obtenus pendant la guerre. L'article se termine sur une note de défi et de solidarité, affirmant que la majorité du pays soutiendra cette cause.

🖋️ « Union sacrée »


Sous ce titre ironique, le journal détourne les appels officiels à l’unité nationale. La rubrique montre comment slogans et manchettes patriotiques servent à masquer la réalité du conflit. Un jeu d’échos cinglant entre les communiqués de presse et la plume moqueuse du Canard.