N° 333 du Canard Enchaîné – 15 Novembre 1922
N° 333 du Canard Enchaîné – 15 Novembre 1922
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« L’instant solennel »
Sous ce titre parodique, le journal détourne les envolées lyriques sur les commémorations et les grandes cérémonies. Chaque « instant » devient caricature de solennité, révélant la théâtralisation permanente du patriotisme. Une façon pour le Canard de montrer qu’à force de trop vouloir émouvoir, la presse s’expose au ridicule.
Le Président de la République a inauguré respectueusement le monument du Matin, dessin de Varé.
petits manques, restaurations
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« L’instant solennel »
Sous cette formule, le Canard épingle la manie de la grande presse à multiplier les envolées lyriques autour des cérémonies commémoratives. Chaque inauguration, chaque discours officiel devient « solennel », au point que l’adjectif perd tout sens. L’hebdomadaire satirique met en scène cette inflation de grandeur comme une mascarade où les journalistes rivalisent d’hyperboles. Derrière l’humour, on sent une critique plus profonde : la presse traditionnelle recycle les codes de guerre pour sacraliser la mémoire et consolider un ordre politique figé. En dédramatisant ces « instants », le Canard rend à la mémoire son humanité, débarrassée de ses oripeaux emphatiques.





