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N° 48 du Canard Enchaîné – 30 Mai 1917

N° 48 du Canard Enchaîné – 30 Mai 1917

89,00 

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“Saint Pothin” – La semaine anticléricale

Sous la rubrique de la semaine anticléricale, Le Canard consacre un numéro à « Saint Pothin », patron ironique des épiciers. Ici, la satire prend une teinte religieuse pour mieux ridiculiser les profiteurs de la distribution alimentaire, accusés d’exploiter les pénuries. Le trait anticlérical fusionne avec la dénonciation sociale : le « saint » de circonstance devient l’incarnation des tripotages de l’arrière. En s’attaquant à la fois à la religion et au commerce, le journal prolonge sa double tradition — libre-pensée et humour politique — tout en reflétant le ressentiment populaire face aux prix qui flambent.

C’EST NOUS LES GAR… DES MUNICIPAUX (PAUX !), dessin de H-P GassierLes pépères, dessin de Depaquit

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

30 mai 1917, n°48 – Bicard [de La Fouchardière], « On nous écrit »


À peine installé dans le Canard, Alfred Bicard, alias « le Bouif », a déjà droit à son courrier des lecteurs… ou plutôt, à sa version parodique. Dans l’édition du 30 mai 1917, de la Fouchardière imagine son personnage croulant sous les lettres, qu’il lit et commente avec cette langue de travers et ce bon sens ivre qui en font sa signature.

Là encore, le procédé est simple mais diablement efficace : en feignant de donner la parole au « peuple » qui écrit, c’est en réalité le Bouif lui-même qui répond, transformant chaque missive en une petite leçon de satire. Les fautes de français, les maladresses, les confusions sont autant de clins d’œil aux travers populaires, mais aussi un moyen d’épingler la morgue des puissants et les absurdités de la société.

Cette chronique prolonge et renforce le rôle du Bouif : plus qu’un simple pilier de comptoir, il devient une caisse de résonance, une voix collective où se mêlent colère, résignation et humour. Derrière les grimaces du langage, il y a toujours un constat implacable sur la guerre, la misère, ou la bêtise bureaucratique. C’est précisément ce mélange de trivialité et de lucidité qui explique le succès durable du personnage : le lecteur s’y reconnaît, tout en riant de ses propres travers.

Avec « On nous écrit », Le Canard enchaîné installe un nouveau jeu de miroir : le journal parle à travers le Bouif, et le Bouif parle au nom des lecteurs. Une manière habile de faire de la satire participative avant l’heure, où l’ivrogne de service devient le médiateur d’un dialogue grinçant avec l’époque.