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N° 5 du Canard Enchaîné – 2 Août 1916

N° 5 du Canard Enchaîné – 2 Août 1916

500,00 

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L’article « Une Loi d’Espoir » publié dans Le Canard Enchaîné le 2 août 1916,

est une satire vigoureuse visant la nouvelle législation sur les loyers votée par les sénateurs. À travers un ton ironique, l’auteur Dupont-Durand critique les privilèges accordés aux grands propriétaires par la Haute Assemblée, en soulignant l’absurdité des mesures prises au détriment des petits locataires.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

L'article commence par une observation ironique sur les sénateurs qui partent en vacances aux champs, mais pas au champ de bataille. Cette remarque souligne le fossé entre les sénateurs, souvent âgés et éloignés des réalités du front, et ceux qui luttent directement dans la guerre. L'auteur se moque de leur déconnexion et de leur privilège de ne pas participer aux combats.

L'auteur décrit la loi sur les loyers comme une "loi d'équité et de réparation," mais il devient vite clair que cette description est sarcastique. En fait, la loi favorise largement les gros propriétaires, qui avaient été prétendument "sacrifiés" par la Chambre des députés. Dupont-Durand souligne le caractère injuste de la loi en affirmant qu'elle rend justice aux "pauvres concitoyens millionnaires."

La satire devient plus mordante lorsque l'auteur aborde la stipulation selon laquelle les petits locataires devront prouver leur incapacité à payer leur loyer après le 1er octobre 1916. Cette exigence est ridiculisée, car elle repose sur l'hypothèse absurde que les petits locataires deviendront soudainement capables de payer leurs loyers, même en pleine guerre.

Dupont-Durand pousse l'ironie plus loin en affirmant que, selon les sénateurs, plus la guerre durera, plus les petits locataires s'enrichiront. Cette proposition est manifestement absurde, et l'auteur utilise cette contradiction pour mettre en lumière l'incompétence et la déconnexion des sénateurs de la réalité économique et sociale des citoyens ordinaires.

L'auteur se moque également de la vénération aveugle pour les sénateurs, perçus comme des personnes âgées et sages qui ne diraient jamais de bêtises. Cette croyance est tournée en dérision, car elle repose sur l'idée que les sénateurs sont infaillibles et bien informés grâce à leurs contacts "très bien et très haut placés."

Finalement, Dupont-Durand conclut avec une ironie mordante, en affirmant que la prolongation de la guerre enrichira tellement les petits locataires qu'ils deviendront eux-mêmes de gros propriétaires. Ainsi, la loi votée par le Sénat finira par favoriser tous les citoyens, petits et grands, ce qui est évidemment une absurdité. Cette conclusion souligne l'injustice de la législation et critique la manière dont les lois sont souvent faites au profit des riches et des puissants, tout en ignorant les besoins des plus vulnérables.

"Une Loi d'Espoir" est un exemple brillant de satire politique, utilisant l'humour et l'ironie pour critiquer les lois injustes et les privilèges des classes dirigeantes. En exposant les absurdités et les contradictions de la nouvelle législation sur les loyers, Le Canard Enchaîné souligne l'injustice sociale et l'incompétence des sénateurs, tout en rappelant les réalités cruelles de la guerre pour les citoyens ordinaires.

🖋️ « Les beaux titres »
Le Canard s’amuse à démonter la rhétorique des manchettes guerrières : promesses de victoires, annonces triomphales, tout est recyclé pour flatter l’opinion. Un démontage systématique de l’emballage héroïque de la presse.


Gustave le bon sujet, dessin de Lucien Laforge.