N° 524 du Canard Enchaîné – 14 Juillet 1926
N° 524 du Canard Enchaîné – 14 Juillet 1926
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Georges de La Fouchardière, Du Vouvray à Vouvray !
En ce 14 juillet 1926, Georges de la Fouchardière offre à son Bouif un voyage… qui se mesure moins en kilomètres qu’en litres. Dans « Du Vouvray à Vouvray », le héros titubant traverse symboliquement la France au rythme d’un vin qui porte le même nom que son point de départ et d’arrivée. Le jeu de mots sert de prétexte à une odyssée bachique, où chaque étape est une bouteille, chaque halte un comptoir.
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Le texte illustre à merveille l’art de la Fouchardière : mêler la truculence du personnage à une satire sociale. Le Bouif fait mine de célébrer la fête nationale, mais sa véritable patrie se trouve dans le verre. Sa marche patriotique se transforme en procession comique, où le drapeau tricolore flotte moins haut que les vapeurs de Vouvray.
Derrière la farce, une ironie plus profonde se dessine : que vaut la pompe des cérémonies officielles face à la joie populaire de partager un vin ? Là où les discours exaltent la grandeur de la République, le Bouif rappelle que la fraternité se mesure au comptoir, que la liberté tient dans le choix de sa boisson, et que l’égalité se trouve quand tous lèvent le même verre.
Avec « Du Vouvray à Vouvray », Le Canard enchaîné signe un 14 juillet à sa manière : moins martial, plus joyeux, et résolument ancré dans la culture populaire de la convivialité.





