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N° 561 du Canard Enchaîné – 30 Mars 1927

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Mailhot, Aymard, Outrey … la voilà bien la Coquinchine !

La mare aux canards

Sous la plume caustique du Canard enchaîné, la paix tant vantée ressemble moins à une victoire qu’à une nouvelle préparation de guerre. Derrière les grands discours de Genève, on devine les bruits de bottes et le cliquetis des baïonnettes.

Courts et jardins : Suzanne ( Lenglen ) va débuter

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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La mare aux canards

Quand la paix barbote dans l’arsenal

En 1927, alors que les espoirs de désarmement peinent à survivre aux discours ronflants des chancelleries, Le Canard enchaîné use une fois encore de sa chronique-phare, La mare aux canards, pour disséquer l’actualité internationale. L’hebdomadaire ne se laisse pas abuser par la façade pacifiste des conférences de Genève : derrière les belles déclarations, il entend le martèlement obstiné de la course aux armements.

L’ironie repose sur ce constat : les arsenaux débordent, mais on baptise les obus « pacifiques » et les sous-marins « humanitaires ». Le Canard souligne cette absurdité par le détour satirique : la paix, telle que présentée aux peuples, se noie dans le vocabulaire des fabricants d’armes et dans les communiqués officiels.

La formule récurrente de « la prochaine dernière guerre » plane encore, et La mare aux canards rappelle à sa façon que la paix d’aujourd’hui est toujours traitée comme une simple parenthèse avant le conflit suivant. La satire vise autant les diplomates de la Société des Nations que les industriels de l’armement qui prospèrent sous couvert de pacifisme.

Ce texte illustre la stratégie constante du journal : transformer les débats apparemment techniques en une farce révélant la duplicité des puissants. L’humour se fait alors arme critique, en montrant que la « sécurité collective » discutée à Genève ressemble surtout à une mare stagnante, où grenouillent ministres, généraux et marchands de canons.