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N° 7 du Canard Enchaîné – 16 Août 1916

N° 7 du Canard Enchaîné – 16 Août 1916

300,00 

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L’article « L’École des Bistrots » publié dans Le Canard Enchaîné le 18 août 1916,

utilise l’humour et la satire pour critiquer les normes sociales et les attitudes prétentieuses, notamment celles de la haute société et des académiciens, en pleine période de guerre. Il se moque également des comportements prétendument raffinés et de l’obsession pour la correction linguistique et hygiénique dans les lieux publics.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

L'histoire commence avec le professeur Letulle, un éminent académicien, qui commande une bière au Café du Progrès. Dès le départ, l'article met en lumière le décalage entre le professeur et le garçon de café, Félix. Ce dernier, vêtu d'une cravate neuve, corrige immédiatement le professeur sur son choix de mots, insistant sur l'importance de la langue et des bonnes manières. Ce contraste souligne l'absurdité des conventions sociales lorsqu'elles sont appliquées de manière excessive et inappropriée.

Le moment où le professeur découvre une mouche dans sa bière et la recrache par terre sert de point culminant pour la critique de l'hygiène et des normes sociales. Félix, avec une indignation exagérée, sermonne le professeur sur les dangers des crachats et les ravages de la tuberculose. Cette réaction exagérée met en lumière la tendance des gens à s'enfermer dans des comportements hyper-réglementés, même dans des situations triviales.

Lorsque le professeur demande le Canard Enchaîné, Félix répond avec hauteur, suggérant que ce café respectable ne pourrait jamais proposer une telle feuille, préférant des journaux où collaborent des académiciens. Cette réponse souligne le snobisme et la condescendance souvent associés aux élites littéraires, tout en ridiculisant la fausse supériorité intellectuelle.

Le professeur Letulle demande ensuite de quoi écrire, ce qui offre à Félix une nouvelle occasion de critiquer la langue du professeur. Cette scène souligne l'obsession de certains pour la pureté linguistique, même en temps de guerre, et tourne en ridicule le débat sur la manière correcte de parler et d'écrire dans des situations banales.

Finalement, lorsque le professeur tente de donner un pourboire, Félix, dans une dernière démonstration de son rôle autoproclamé d'éducateur, refuse le pourboire, insistant que le professeur oublie le "cachet du professeur". Cette conclusion ironique met en lumière le ridicule de la situation : un garçon de café s'érige en gardien des bonnes manières et de la langue, dépassant même les attentes de son client académicien.

"L'École des Bistros" est une satire efficace qui utilise l'humour pour critiquer les normes sociales et les attitudes prétentieuses de la haute société en pleine période de guerre. En exagérant les comportements et les réprimandes du garçon de café, Le Canard Enchaîné ridiculise la rigidité des conventions sociales et linguistiques, tout en soulignant l'absurdité des préoccupations élitistes dans des contextes ordinaires.

La guerre, dessin de Lucien Laforge.