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N° 71 du Canard Enchaîné – 7 Novembre 1917

N° 71 du Canard Enchaîné – 7 Novembre 1917

89,00 

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La perm – Le bon motif

Entre permissions et mariages de circonstance, Le Canard enchaîné du 7 novembre 1917 croque avec verve la vie de l’arrière. André Dahl s’amuse des poilus en goguette qui découvrent les joies et les absurdités de la “perm”, tandis que Ph. Berthelier ironise sur un mariage arrangé à la hâte, où la guerre se mêle à la dot et à l’opportunisme social. Deux récits qui révèlent la comédie humaine derrière le drame des tranchées.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

L’édition du 7 novembre 1917 juxtapose deux récits où la satire sociale croise la chronique de guerre. André Dahl, dans « La perm », se joue du rituel bureaucratique de la permission : une parenthèse censée offrir repos et joie, mais qui se transforme en parcours semé de papiers, de trains bondés et de quolibets civils. Le poilu y est présenté comme un spécimen à part, ballotté entre fatigue, attentes de la famille, sollicitations d’argent et absurdités administratives.

En regard, « Le bon motif » de Ph. Berthelier se concentre sur les convenances sociales : un mariage arrangé en urgence, où les dots, les apparences et la guerre dictent le tempo bien plus que l’amour. La chute, révélant que la mariée avait déjà enfanté, souligne combien la guerre précipite les vies et rend dérisoires les faux-semblants bourgeois.

Dans ces deux textes, une figure revient avec insistance : Bolo. Qu’il soit convoqué dans le récit d’une permission ou dans une intrigue mondaine, le nom surgit comme un symbole de corruption et de scandale. La répétition n’est pas anodine : elle reflète à quel point l’« affaire Bolo » occupe l’espace médiatique de l’automne 1917. Le Canard s’en empare pour tisser un fil satirique entre front et arrière, transformant cette actualité judiciaire en un ressort comique.

Ainsi, permissionnaires et jeunes mariées se retrouvent ironiquement mis en miroir de l’ombre encombrante d’un aventurier compromis avec l’ennemi. C’est là toute la force du Canard enchaîné : faire dialoguer le trivial et le politique, le quotidien du soldat et le scandale de la haute société, dans une même logique de démystification.

📌 Notice : L’affaire Bolo

Paul Bolo, plus connu sous le nom de Bolo Pacha (1867-1918), fut au cœur d’un immense scandale d’espionnage et de corruption pendant la Première Guerre mondiale. Aventurier aux multiples facettes (banquier, homme d’affaires, personnage mondain), il est accusé d’avoir reçu des fonds allemands pour financer une campagne de presse pacifiste en France, afin de miner le moral de l’arrière.

Arrêté en 1917, Bolo est traduit devant le conseil de guerre. Son procès, très médiatisé, met en lumière ses liens avec des milieux financiers internationaux et plusieurs journaux français. Condamné pour intelligence avec l’ennemi, il est fusillé en avril 1918 au fort de Vincennes.

L’« affaire Bolo » a marqué l’opinion publique car elle symbolisait la menace de la trahison intérieure, d’autant plus scandaleuse qu’elle impliquait des milieux riches et influents. Pour la presse satirique comme Le Canard enchaîné, le nom de Bolo devint un ressort comique et un raccourci commode pour dénoncer la corruption, l’opportunisme et la veulerie de l’arrière.