N° 917 du Canard Enchaîné – 24 Janvier 1934
N° 917 du Canard Enchaîné – 24 Janvier 1934
59,00 €
En stock
« Où Chiappe superveille ! », paru dans le Canard Enchaîné du 24 janvier 1934 – Dans cet article satirique, Henri Jeanson critique de manière acerbe l’ancien préfet de police de Paris, Jean Chiappe, en se moquant de ses déclarations concernant sa surveillance du célèbre escroc Alexandre Stavisky. Chiappe aurait affirmé qu’il surveillait Stavisky depuis dix ans. Jeanson tourne cette affirmation en dérision, se demandant ce qui aurait pu arriver si Chiappe n’avait pas été là pour « surveiller » Stavisky pendant cette période.
L’auteur utilise un ton ironique pour souligner l’inefficacité et l’inutilité de cette surveillance prétendue, suggérant que, malgré cette « vigilance », Stavisky a pu mener à bien ses activités criminelles sans entrave. Jeanson exagère cette situation en imaginant toutes sortes d’activités criminelles que Stavisky aurait pu mener encore plus librement sans la « supervision » de Chiappe.
Il insiste sur le fait que, sous cette surveillance, Stavisky a réussi à escroquer des millions et à s’entourer de personnalités influentes, ce qui rend la déclaration de Chiappe d’autant plus ridicule. Jeanson conclut en soulignant l’absurdité de la situation avec un humour noir, se demandant à quoi aurait servi Chiappe si ce n’est à « superveiller » inutilement.
En résumé, l’article est une critique virulente de l’inefficacité des autorités et de leurs tentatives de justifier leur inaction ou leur échec dans la prévention de crimes majeurs, tout en mettant en lumière l’hypocrisie et l’incapacité des responsables politiques de l’époque à assumer leurs responsabilités.
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock