N° 942 du Canard Enchaîné – 18 Juillet 1934
N° 942 du Canard Enchaîné – 18 Juillet 1934
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C’EST LE SORT LE PLUS BEAU… – Dans cet article percutant de Jean Galtier-Boissière, il dénonce l’injustice de la Cour Spéciale de Justice qui a refusé la réhabilitation du lieutenant Chappelant, fusillé « pour l’exemple » pendant la Première Guerre mondiale. L’auteur décrit le tragique destin de Chappelant, blessé et capturé par les Allemands, qui réussit à s’évader malgré ses blessures graves, mais fut ensuite condamné à mort par son propre colonel pour « capitulation en rase campagne ». La mise en scène de son exécution, où il fut ligoté sur un brancard et abattu par un feu de salve, témoigne de l’horreur de cette injustice. Galtier-Boissière souligne l’absurdité de cette condamnation, d’autant plus que Chappelant était innocent et que ses camarades faits prisonniers en même temps que lui ont pu rentrer en France sains et saufs. Il met en lumière le contraste entre l’intransigeance de la Cour Spéciale dans ce cas et sa réhabilitation réussie de nombreuses autres victimes des « tourniquets » militaires, condamnées injustement pour couvrir les erreurs des états-majors. L’article se termine sur une anecdote poignante racontée par un ancien combattant, illustrant la cruauté et l’absurdité de la guerre. Cette histoire met en scène un soldat accusé de lâcheté, soumis à une mise en scène d’exécution pour lui faire peur, mais finalement exécuté par ordre d’un général, démontrant ainsi l’ironie et la brutalité de la discipline militaire. Dans l’ensemble, Galtier-Boissière dénonce les injustices et les absurdités de la justice militaire, mettant en lumière les tragédies humaines qui en résultent lors des périodes de conflit armé.
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