VIVENT LES VACANCES ! par Jean Galtier-Boissière – Les vacances tant attendues du narrateur dans la campagne française se transforment en un tableau vivant de l’invasion de la haute société parisienne. Alors qu’il espérait trouver la tranquillité dans un endroit isolé, son refuge est rapidement envahi par une multitude de personnalités excentriques, chacune apportant avec elle son lot de bruit et d’agitation. L’auberge locale, autrefois paisible, se transforme en un lieu branché avec des prix exorbitants et un nouveau « bar américain » pour satisfaire les caprices des nouveaux arrivants. Malgré ses efforts pour échapper à la foule, le narrateur trouve enfin la paix près d’un lac dans les Alpes françaises. Cependant, même là, il se retrouve confronté à des situations comiques, comme lorsqu’il rencontre une championne de natation qui le défie dans l’eau. L’auberge où il séjourne est un havre de paix par rapport à l’agitation de la ville, mais même là, les conversations sont animées et pleines d’anecdotes divertissantes sur les « baignades tragiques » et les sauvetages audacieux. Le récit se termine par une scène cocasse chez le coiffeur local, où le Président, un habitué de l’auberge, s’entretient avec le coiffeur, un ancien combattant décoré de la médaille militaire. Le Président, impressionné par les exploits du coiffeur pendant la guerre, lui pose des questions sur ses actions héroïques, mais finit par être surpris par la nature insolite de ses exploits. Dans l’ensemble, ce texte offre un regard humoristique sur les vacances estivales du narrateur, alors qu’il tente de fuir l’agitation de la ville pour trouver la paix à la campagne, mais se retrouve plutôt confronté à une série d’événements loufoques et à des rencontres inattendues.