N° 968 du Canard Enchaîné – 16 Janvier 1935
N° 968 du Canard Enchaîné – 16 Janvier 1935
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Mémoires d’une Terreur de Jean Galtier-Boissière
L’article « Mémoires d’une Terreur », écrit par Jean Galtier-Boissière et publié le 16 janvier 1935 dans Le Canard Enchaîné, présente les mémoires de Georges Hainnaux, connu sous les surnoms de « Jo-les-cheveux-blancs » et « Jo-la-Terreur ». Ces mémoires, authentiques et non filtrées, offrent un aperçu brut et fascinant de la vie d’un criminel.
Né en 1895 à Boulogne-sur-Mer, Jo mène une jeunesse tumultueuse, passant de prix de beauté à enfant de chœur, puis à divers rôles dans les fêtes foraines. Il devient acrobate, trimardeur, et modèle pour artistes avant de s’immerger dans le monde criminel parisien, fréquentant les milieux interlopes et évitant habilement la police.
Après un séjour en prison pour vol de fourrures, Jo s’entraîne à la boxe et devient champion de France amateur. Il fréquente des figures notoires de Montmartre, tout en continuant ses activités criminelles. Sa méthode principale, la « reprise individuelle », consiste à voler des biens mal acquis par d’autres criminels, qui ne peuvent se plaindre à la police.
Blessé par la police, Jo s’exile à Londres, poursuivant ses activités criminelles avec divers complices, dont un ex-détenu devenu agent électoral. Il exerce ses talents de pickpocket et commet des crimes à travers l’Europe, jusqu’à ce que la Première Guerre mondiale éclate. Engagé dans la Légion étrangère, il déserte après une blessure et se réfugie en Espagne, où il continue ses aventures criminelles avant de partir pour Buenos Aires.
Revenu à Paris après la guerre, Jo ouvre un garage, est arrêté pour escroquerie, puis s’évade de prison. Il s’établit à New York, puis à Londres, avant de revenir en France grâce à une amnistie. Jo ouvre un cabaret à Paris et continue à fréquenter la haute société, impliqué dans des affaires complexes, notamment autour du prince de la Maison d’Orléans et du scandale Stavisky.
Ces mémoires offrent un regard cru et authentique sur la vie criminelle et les interactions avec la haute société, dévoilant les rouages des scandales financiers et les intrigues de l’époque.
Le jeu à la mode, par Pedro –
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