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N° 990 du Canard Enchaîné – 19 Juin 1935

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 Rêve d’Atoll, par Jean Galtier-Boissière

Galtier-Boissière commence son article en évoquant une anecdote racontée par Alexandre Dumas : lors d’un séjour dans un hameau des Alpes, Dumas lit un journal daté de dix ans sans s’en rendre compte, car les nouvelles n’avaient pas l’urgence de celles d’aujourd’hui. Cela rappelle une époque où l’information voyageait lentement et les nouvelles mondiales prenaient des mois pour atteindre les capitales européennes.

L’auteur critique l’accélération de la transmission des nouvelles, qui engendre une fébrilité constante et inutile parmi les gens. Cette « transmission quasi-instantanée » d’informations est perçue comme une calamité moderne, car les médias ont tendance à exagérer la portée des événements pour capter l’attention du public.

Galtier-Boissière décrit le Français moyen réveillé par la radio qui, dès le matin, lui rapporte un flot de nouvelles désastreuses. Cette « douche écossaise » d’informations alternant entre crises intérieures et extérieures plonge les auditeurs dans le pessimisme avant même qu’ils aient pris leur petit déjeuner. Les journaux continuent ensuite cette tendance en détaillant les crises mondiales et les menaces imminentes.

L’auteur se tourne vers une île du Pacifique visitée seulement une fois par an par un bateau, un lieu sans les tracas modernes. Il rêve d’acquérir un atoll en Polynésie, un îlot de corail entouré de cocotiers, un endroit idéal pour vivre loin des proclamations politiques et des conflits mondiaux.

Galtier-Boissière aspire à une vie simple sur cet atoll, où il pourrait fumer sa pipe, pêcher, boire frais, et jouer à la belote, loin des perturbations des haut-parleurs diffusant les discours des leaders politiques et des préparations de guerres orchestrées par les industriels. Il cherche un refuge où il pourrait échapper à l’agitation constante du monde moderne. Ainsi, Jean Galtier-Boissière critique la frénésie de l’information moderne et rêve d’une retraite paisible et isolée sur un atoll polynésien, loin des tumultes du monde.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
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Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.