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N° 998 du Canard Enchaîné – 14 Août 1935

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Pierre Laval marie sa fille – Nous serons là, José la belle, Dans l’église où tu te marieras – L’équipe du Canard lance l’idée de s’inviter à la noce, mais suite à une intervention pilotée par Laval, le Canard renonce… Maurice Maréchal dira: « Laval, il n’a qu’une qualité, il aime sa fille ».

Ceux qui passent au travers, par Jean Galtier-Boissière qui critique sévèrement Pierre Laval et sa politique économique, en soulignant l’injustice et l’hypocrisie des mesures prises par le gouvernement. Galtier-Boissière accuse Laval de cibler les petits retraités et les fonctionnaires tout en épargnant les élites économiques et les grands cumulards.

Galtier-Boissière commence par décrire comment Laval a « touché à tout » en rognant les pensions des blessés de guerre, diminuant les salaires des fonctionnaires, et réduisant les petites rentes. Il mentionne quelques gestes symboliques comme la légère baisse des prix du pain, de l’électricité, et du gaz, ainsi que des préoccupations mineures comme l’abattage des veaux tuberculeux. Cependant, il souligne que Laval n’a pas osé toucher aux privilèges des riches et des puissants.

L’auteur met en lumière l’injustice flagrante des réformes, qui appauvrissent davantage les classes populaires tout en préservant les privilèges des « gros cumulards » et des « deux cents familles » qui dominent l’économie française. Galtier-Boissière critique vivement le fait que des anciens généraux, ambassadeurs et ministres continuent à recevoir des pensions conséquentes tout en percevant d’énormes revenus dans le secteur privé.

Galtier-Boissière souligne l’absurdité du cumul des pensions et des salaires élevés pour les hauts fonctionnaires qui ont rejoint le secteur privé. Il cite des exemples comme le général Weygand, qui continue à toucher une retraite de l’État tout en percevant un salaire exorbitant d’une entreprise étrangère. Il insiste sur la nécessité de choisir entre une retraite publique et des revenus privés, arguant que ces privilèges devraient être révoqués pour récupérer des millions pour le budget public.

L’article critique également les « deux cents familles » qui dominent le commerce, l’industrie et la banque en France. Galtier-Boissière explique que ces familles sont habiles à éviter les taxes et à protéger leurs richesses à l’étranger, rendant les réformes fiscales de Laval inefficaces contre elles. Il se moque de la taxe symbolique sur les bénéfices futurs des marchands de canons, affirmant que ces industriels augmenteront simplement leurs prix pour compenser la taxe.

Henri Pichot, président de l’Union fédérale des anciens combattants, est cité pour renforcer le point de vue de Galtier-Boissière. Pichot dénonce l’hypocrisie des réformes de Laval, affirmant qu’elles profitent à ceux qui dénoncent publiquement le gaspillage de l’État tout en en bénéficiant personnellement. Galtier-Boissière soutient que les sacrifices exigés par les réformes sont profondément inéquitables et révoltants, car ils épargnent systématiquement les grands privilégiés tout en alourdissant le fardeau des plus pauvres.

Jean Galtier-Boissière conclut en dénonçant la nature fondamentalement injuste des décrets-lois de Laval. Il souligne que ces mesures ne seront acceptables que lorsque le sacrifice sera équitablement réparti et que les grands privilégiés seront également obligés de contribuer. Selon lui, les réformes actuelles ne font qu’exacerber les inégalités et protéger les intérêts des riches aux dépens des plus vulnérables.

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