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N° 1650 du Canard Enchaîné – 4 Juin 1952

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Dans son article intitulé « Les ‘montres molles’ et le microcéphale », publié dans Le Canard enchaîné du 4 juin 1952, René Fallet propose une critique à la fois ironique et incisive de Salvador Dalí, de sa personnalité excentrique et de ses écrits. S’appuyant sur la récente parution de La vie secrète de Salvador Dalí, Fallet évoque avec malice l’artiste surréaliste dans toute son extravagance, mais aussi ses limites.

Dalí, présenté comme un « bienfaiteur numéro un des reporters en mal de personnages sensationnels », est dépeint comme un maître de l’exubérance. Fallet ne manque pas de souligner ses apparitions médiatiques théâtrales, comme lorsqu’il débarque à New York avec un pain fantaisie de deux mètres. Cette mise en scène permanente est l’un des traits essentiels que Fallet analyse : entre génie et caricature, Dalí joue avec son image, au point de rendre toute critique difficile. Pourtant, Fallet parvient à trouver un équilibre, reconnaissant l’attrait certain de Dalí, tout en questionnant la profondeur réelle de son œuvre littéraire.

Dans une écriture qui ne manque pas de piquant, Fallet s’attarde sur des détails absurdes des mémoires de Dalí. Il relève, par exemple, les passages où Dalí se revendique « faux souvenirs intra-utérins » ou encore son combat contre les épinards, qu’il qualifie de « légume horrible et dégradant ». Ces anecdotes servent à souligner un égocentrisme assumé, voire revendiqué, de l’artiste, et à peindre un tableau souvent grotesque de l’univers dalinien.

Fallet enchaîne ensuite avec une critique envers George Delamare, qui semble également incarner à ses yeux une forme d’opportunisme intellectuel ou médiatique. Avec une verve acerbe, il dénonce une rhétorique facile et des postures idéologiques peu convaincantes, allant jusqu’à demander à ses lecteurs de ne plus parler de ce dernier.

L’article se termine sur une touche humoristique, avec l’anecdote de Robert Calmann, moitié de Calmann-Lévy, sur un ton léger mais toujours critique. Fallet démontre ici son talent pour mêler des portraits caustiques de personnalités contemporaines à des réflexions plus larges sur les travers de la société intellectuelle et artistique.

Cet article, tout en offrant une critique culturelle affûtée, reflète également l’esprit mordant et irrévérencieux du Canard enchaîné de l’époque, qui n’hésitait pas à brocarder les figures publiques, même les plus en vue, pour leur excès ou leurs contradictions.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

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Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.