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Les plumes du Canard

Joël Martin

Né en 1941

Sa participation au Volatile : 1984 à 2019

Joël Martin 

vu par Cardon

Le Canard Enchaîné, édition du 19 mars 1986

Joël Martin, né le 20 septembre 1941, est un écrivain et humoriste français.

Ancien élève de l’École normale supérieure (promotion sciences 1962), titulaire d’un DEA de physique nucléaire à l’Université Paris-Sud en 1969, il a été chercheur en physique photonucléaire au Département d’astrophysique, de physique des particules, de physique nucléaire et de l’instrumentation associée (DAPNIA), puis à l’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’univers (IRFU), du Commissariat à l’énergie atomique, à Saclay.

Expert en contrepèteries, il a repris à la mort de Luc Étienne, en 1984, la rédaction de la rubrique Sur l’Album de la Comtesse dans Le Canard enchaîné. Il est l’auteur de nombreux livres sur le sujet. Cette seconde spécialité se mêle parfois à la première : les articles de Joël Martin dans ScintillationS, le journal de l’IRFU, contiennent parfois des contrepèteries, comme ce titre d’un éditorial : « Un beau message spatial ».

Il tient sur Mediapart un blog ou il mêle charades, énigmes, et évidemment contrepèteries, telles celle du 15 novembre 2019, où, à propos du département de la Haute-Loire, il évoque « la ville de Sainte-Sigolène, qui aurait, dit-on, soulagé bien des peines ».

Il est aussi musicien amateur, clarinettiste dans l’orchestre d’harmonie de l’Association filharmonique [sic] des résidents et étudiants des Ulis, Bures et Orsay (AFREUBO) [re-sic] et pianiste.

Source: Wikipédia


Les trois dimensions du contrepet – Au commencement fut, dans « Le Canard », la rubrique « Sur l’album de la comtesse Maxime de la Falaise », introduite par Yvan Audouard. Ladite comtesse était irlandaise, ne comprenait goutte à l’art délicat et gallican du contrepet, mais elle prêta volontiers son nom, d’autant plus que c’était celui de son mari qu’elle voulait faire enrager. Lorsque Yvan fut à court de munitions, il passa le témoin contrapétique à Henri Monier, qui le confia ensuite à Luc Étienne, mathématicien émérite et pataphysicien non moins éminent, qui pétrit la glaise des mots pour en faire le vase d’élection de l’art du contrepet (ce qui est d’ailleurs le titre de son livre fondamental paru chez Pauvert en 1957).
Luc Étienne, récemment disparu, avait un disciple chargé de préserver la flamme : Joël Martin, qui ne s’intéresse aux particules de haut niveau que lorsqu’elles sont physiques, fait de la musique de chambre à bulles et, osons le dire, est un peu le Dali du contrepet dans tous ses états. Dans son « Manuel du contrepet ou l’Art de décaler les sons » (Albin Michel), le contrepéteur fou Joël Martin frappe très fort, allant jusqu’à oser dépasser le stade euclidien du contrepet pour esquisser une théorie en trois dimensions, un cubisme contrepétogène qui a rendu nerveusement malades quelques-uns des plus grands matheux de ce siècle. Deux mille contrepèteries inédites : pénétrez en de Joël Martin dans le jardin des délices de ce Manuel du contrepet le seul ouvrage au monde présentant une méthode cristallographique pour composer des contrepèteries Bravo, Joël ! Nos respects, Madame la Comtesse…

Le Canard Enchaîné, édition du 19 mars 1986